Résumé :
Croissance et décroissance du crime. Paris : Les Presses Universitaires de France, 1990, 170 p. Collection “ sociologies ”.
" Dans cet ouvrage, je me propose de faire converger nos connaissances sur le crime pour faire la lumière sur les fluctuations de la criminalité dans les pays occidentaux depuis 1960. Il s'agira de savoir comment il se fait que le nombre des crimes et délits s'est mis à croître à vive allure à partir de 1960 et pourquoi cette croissance a été freinée au cours des années quatre-vingt. Pour éviter les généralisations hâtives, on gardera à l’esprit tout au long de cet exercice que le Japon et la Suisse, deux démocraties développées, ont connu des évolutions qui n'ont rien à voir avec celles de la plupart des pays occidentaux.
Si on accepte que la compréhension des mouvements de la criminalité passé par la connaissance des mécanismes qui sont à l'œuvre dans l'acte individuel, un aller-retour constant de la micro- à la macrocriminologie s'impose. C'est pourquoi le texte sera ponctué de brefs bilans des connaissances sur le délinquant et son acte nécessaires à la saisie de l'un ou l'autre aspect du phénomène global. Une fois identifiés les processus dont on a fait la preuve qu'ils sont opératoires à l'échelle individuelle, on remontera de proche en proche à des niveaux d'agrégation plus élevés. De cette manière, pourrons-nous passer progressivement des crimes considérés comme des actions individuelles à la criminalité qui, après tout, n'est que la somme de ces crimes. " - Maurice Cusson -
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" Dans cet ouvrage, je me propose de faire converger nos connaissances sur le crime pour faire la lumière sur les fluctuations de la criminalité dans les pays occidentaux depuis 1960. Il s'agira de savoir comment il se fait que le nombre des crimes et délits s'est mis à croître à vive allure à partir de 1960 et pourquoi cette croissance a été freinée au cours des années quatre-vingt. Pour éviter les généralisations hâtives, on gardera à l’esprit tout au long de cet exercice que le Japon et la Suisse, deux démocraties développées, ont connu des évolutions qui n'ont rien à voir avec celles de la plupart des pays occidentaux.
Si on accepte que la compréhension des mouvements de la criminalité passé par la connaissance des mécanismes qui sont à l'œuvre dans l'acte individuel, un aller-retour constant de la micro- à la macrocriminologie s'impose. C'est pourquoi le texte sera ponctué de brefs bilans des connaissances sur le délinquant et son acte nécessaires à la saisie de l'un ou l'autre aspect du phénomène global. Une fois identifiés les processus dont on a fait la preuve qu'ils sont opératoires à l'échelle individuelle, on remontera de proche en proche à des niveaux d'agrégation plus élevés. De cette manière, pourrons-nous passer progressivement des crimes considérés comme des actions individuelles à la criminalité qui, après tout, n'est que la somme de ces crimes. " - Maurice Cusson -
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