Nicole Aubert (article : 4.21 Les pathologies de l'urgence), en observant la société hypermoderne, nous rappelle combien l'urgence exerce une dictature sur nos esprits. Celle-ci peut conduire à un certain enfermement dans le Présent. Ce point de vue rejoint celui du philosophe Lipovetsky qui, lui aussi, s'inquiète de cette fascination qu'exerce le Présent sur nos consciences.
Cette orientation temporelle exacerbée par les enjeux financiers, pose d'autant plus question, qu'elle présente un risque réel pour les entrepreneurs et les managers confrontés à un environnement concurrentiel saturé où l'absence de projection dans le futur peut entraîner un " dépositionnement " fatal.
Paradoxalement à cette époque qui semble s'être entièrement aliénée à l'immédiat,, apparaissent les théories du Développement Durable (article : 3.21 Le Développement Durable : De nouvelles pistes pour repenser les stratégies et les organisations) qui nous incitent à nous interroger vigoureusement sur ce que nous laisserons aux générations futures. Certains, pourraient y voir la conséquence d'un effet de mode, car les concepts de ce nouveau courant sont encore loin d'être stabilisés ; mais on peut se demander aussi si ce ne sont pas les premiers signes d'une prise de conscience que notre rapport au temps devient mortifère dans la mesure où il n'envisagerait plus le futur.
La réflexion, en tout cas, autour de ce que les initiés appellent le " DD ", n'est pas sans intérêt comme le pensent les professeurs Alexandre Asselineau et Pierre Piré Lechalard pour repenser les stratégies et pourquoi pas les organisations de travail.
Mais, pour l'instant encore et sûrement pour longtemps, l'entreprise reste un espace où il s'agit de produire de la performance. Celle-ci est le résultat de l'effort et finalement du désir humain d'immortalité. Les entraîneurs des sportifs de haut niveaux (article : 2.21 Le modèle sportif est-il transférable au management des équipes d'entreprise ?) ont, peut-être, des choses à nous apprendre à ce sujet. Nous vous proposons une première exploration.
La solution, selon l'auteur américain Timothy Ferriss dans l'article : 1.21 Sortir du masochisme en appliquant la méthode ne se trouve pas dans la répétition mécanique du passé. Elle passe par l'imagination et l'innovation. Il nous propose une alternative au salariat, l'auto-entreprenariat, et nous invite à développer ce que Marchenay qualifierait une hypofirme. Sa conception n'est pas sans faire écho avec le prodigieux développement du statut d'auto-entrepreneur, elle constitue une invitation à sortir des sentiers battus. Ses propos sont parfois provocants, notamment lorsqu'il affirme que seuls " des objectifs irréalistes peuvent nous conduire à l'efficacité ". Sans prendre ses affirmations à la lettre, elles ont le mérite de nous rappeler qu'il ne faut pas sacrifier nos rêves d'avenir sur l'autel des exigences, parfois démesurées, du Présent.
Cette orientation temporelle exacerbée par les enjeux financiers, pose d'autant plus question, qu'elle présente un risque réel pour les entrepreneurs et les managers confrontés à un environnement concurrentiel saturé où l'absence de projection dans le futur peut entraîner un " dépositionnement " fatal.
Paradoxalement à cette époque qui semble s'être entièrement aliénée à l'immédiat,, apparaissent les théories du Développement Durable (article : 3.21 Le Développement Durable : De nouvelles pistes pour repenser les stratégies et les organisations) qui nous incitent à nous interroger vigoureusement sur ce que nous laisserons aux générations futures. Certains, pourraient y voir la conséquence d'un effet de mode, car les concepts de ce nouveau courant sont encore loin d'être stabilisés ; mais on peut se demander aussi si ce ne sont pas les premiers signes d'une prise de conscience que notre rapport au temps devient mortifère dans la mesure où il n'envisagerait plus le futur.
La réflexion, en tout cas, autour de ce que les initiés appellent le " DD ", n'est pas sans intérêt comme le pensent les professeurs Alexandre Asselineau et Pierre Piré Lechalard pour repenser les stratégies et pourquoi pas les organisations de travail.
Mais, pour l'instant encore et sûrement pour longtemps, l'entreprise reste un espace où il s'agit de produire de la performance. Celle-ci est le résultat de l'effort et finalement du désir humain d'immortalité. Les entraîneurs des sportifs de haut niveaux (article : 2.21 Le modèle sportif est-il transférable au management des équipes d'entreprise ?) ont, peut-être, des choses à nous apprendre à ce sujet. Nous vous proposons une première exploration.
La solution, selon l'auteur américain Timothy Ferriss dans l'article : 1.21 Sortir du masochisme en appliquant la méthode ne se trouve pas dans la répétition mécanique du passé. Elle passe par l'imagination et l'innovation. Il nous propose une alternative au salariat, l'auto-entreprenariat, et nous invite à développer ce que Marchenay qualifierait une hypofirme. Sa conception n'est pas sans faire écho avec le prodigieux développement du statut d'auto-entrepreneur, elle constitue une invitation à sortir des sentiers battus. Ses propos sont parfois provocants, notamment lorsqu'il affirme que seuls " des objectifs irréalistes peuvent nous conduire à l'efficacité ". Sans prendre ses affirmations à la lettre, elles ont le mérite de nous rappeler qu'il ne faut pas sacrifier nos rêves d'avenir sur l'autel des exigences, parfois démesurées, du Présent.