Résumé :
" Jeunesse et sociologie utopique " - Un article publié dans l’ouvrage collectif Hommage à Marcel Rioux. Sociologie critique, création artistique et société contemporaine (pp. 173-185). Montréal : Les Editions Albert Saint-Martin, 1992, 228 pp.
Lorsque Guy Rocher publia en 1973 Le Québec en mutation, il ne s'agissait pas d'un essai sur le Québec en devenir, mais d'un recueil de réflexions et d'analyses sur une page déjà tournée.
Ce qu'on perçoit mieux maintenant, c'est qu'à partir de là, tout un pan de la sociologie québécoise s'est trouvé relégué dans l'histoire, pour avoir été partie prenante de l'utopie de la Révolution tranquille. Une partie de cette " sociologie engagée " s'était particulièrement intéressée aux jeunes ou plus spécifiquement à la jeunesse, c'est-à-dire aux dimensions collectives de l'action des jeunes dans le Québec en transformation. Plus qu'un objet d'étude parmi d'autres, la jeunesse fut pour plusieurs sociologues de cette époque un véritable sujet d'inspiration. Revenir sur cette tranche d'histoire de la sociologie des jeunes, c'est aussi évoquer une période assez particulière de la sociologie, telle qu'on la pratiquait alors au Québec mais aussi un peu partout dans le monde.
Cette sociologie de la jeunesse fut moins empirique que théorique, et sa forme d'expression fut surtout l'essai.
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Lorsque Guy Rocher publia en 1973 Le Québec en mutation, il ne s'agissait pas d'un essai sur le Québec en devenir, mais d'un recueil de réflexions et d'analyses sur une page déjà tournée.
Ce qu'on perçoit mieux maintenant, c'est qu'à partir de là, tout un pan de la sociologie québécoise s'est trouvé relégué dans l'histoire, pour avoir été partie prenante de l'utopie de la Révolution tranquille. Une partie de cette " sociologie engagée " s'était particulièrement intéressée aux jeunes ou plus spécifiquement à la jeunesse, c'est-à-dire aux dimensions collectives de l'action des jeunes dans le Québec en transformation. Plus qu'un objet d'étude parmi d'autres, la jeunesse fut pour plusieurs sociologues de cette époque un véritable sujet d'inspiration. Revenir sur cette tranche d'histoire de la sociologie des jeunes, c'est aussi évoquer une période assez particulière de la sociologie, telle qu'on la pratiquait alors au Québec mais aussi un peu partout dans le monde.
Cette sociologie de la jeunesse fut moins empirique que théorique, et sa forme d'expression fut surtout l'essai.
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