Le grand mérite des historiens de l’économie réside dans leur capacité à rapprocher deux cultures qui n’entretiennent pas spontanément une grande proximité. Ces regards croisés entre le passé et le présent viennent soutenir l’approche d’une science économique confrontée à des faits et à des comportements dont l’interprétation est de plus en plus complexe. Reprenant l’ensemble des données disponibles depuis deux siècles, l’auteur s’attache à démêler le vrai du faux, reconstituant les trajectoires individuelles, mesurant les progrès réels et balayant les mythes : " en un siècle, le Français a vu son pouvoir d’achat multiplié par dix et son temps de travail divisé par deux ". Les Français et leurs représentants syndicaux, majoritairement prisonniers d’un dogmatisme culturel à l’égard de l’argent, seraient-ils prêts à le croire ? L’appréciation que les Français portent sur " leur richesse " doit être étayée par des données objectives et mesurables. L’auteur propose de construire une société moins aliénante et moins soumise à la précarité. Son " rêve " : la mise en œuvre d’une " allocation universelle " dont il démontre la faisabilité et la logique d’équité. Mettre en place un droit " inaliénable à la vie " et perçu jusqu'à la mort par tous les Français, se substituant largement à l’existant, coûterait annuellement 11 milliards à l’économie française. Une " utopie " (1 % des dépenses publiques) ? Une " voie libérale vers le communisme, en quelque sorte ", mais qui repose sur des logiques de marché.
Chroniqueur et auteur à succès, conseiller proche des " allées du Roi ", l’auteur du Bon usage de la guerre civile en France confirme sa capacité à surprendre, appuyée par un sens aigu de la pédagogie qui le rend accessible à un large public.
Chroniqueur et auteur à succès, conseiller proche des " allées du Roi ", l’auteur du Bon usage de la guerre civile en France confirme sa capacité à surprendre, appuyée par un sens aigu de la pédagogie qui le rend accessible à un large public.
Source : Cercle Turgot