Résumé :
" L’Etat du Québec sous le fédéralisme canadien " - Un texte publié dans l'ouvrage sous la direction de Gérard Bergeron et Vincent Lemieux, L'Etat du Québec en devenir, chapitre 11, pp. 331-350. Montréal : Les editions du Boréal Express, 1980, 413 pp.
L'histoire, très fournie, des relations entre le gouvernement québécois et le pouvoir central de l'État fédéral canadien serait d'une monotonie affligeante si elle n'avait pas été ponctuée d'épisodes dramatiques, amplifiés encore par les media du moment. On sort du reste de ces crises autant par ajournements conjoncturels forcés que par arrangements structurels et partiels ; mais la situation générale de crise latente ou de malaise généralisé a toujours tendance à se perpétuer. Depuis un quart de siècle, sous tous les régimes de gouvernement québécois ont éclaté de ces états de tensions mal résolus et allant toujours dans la même direction, une affirmation croissante de la place et du rôle de l'État québécois dans le système fédératif canadien :
- sous Duplessis, en 1954, législation provinciale de l'impôt sur le revenu des particuliers en révision radicale des arrangements fiscaux du temps de la guerre - presqu'un coup d'Etat constitutionnel.
- sous Lesage, en 1964, décision, arrachée, d'établir un Régime des rentes québécois et, en 1965, refus d'accepter la formule Fulton-Favreau de rapatriement de la Constitution.
- sous Johnson, en 1967, présentation angoissée du point de vue " Egalité ou Indépendance " à la conférence interprovinciale sur la " Confédération de Demain ", et échange vif et candide avec M. Trudeau, ministre fédéral de la justice, devant les caméras de la télévision nationale à la conférence constitutionnelle de février 1968.
- sous Bourassa, en juin 1971, rejet final de l'ensemble de la Charte constitutionnelle de Victoria, aboutissant et synthèse des travaux intenses de révision constitutionnelle des quatre années précédentes.
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L'histoire, très fournie, des relations entre le gouvernement québécois et le pouvoir central de l'État fédéral canadien serait d'une monotonie affligeante si elle n'avait pas été ponctuée d'épisodes dramatiques, amplifiés encore par les media du moment. On sort du reste de ces crises autant par ajournements conjoncturels forcés que par arrangements structurels et partiels ; mais la situation générale de crise latente ou de malaise généralisé a toujours tendance à se perpétuer. Depuis un quart de siècle, sous tous les régimes de gouvernement québécois ont éclaté de ces états de tensions mal résolus et allant toujours dans la même direction, une affirmation croissante de la place et du rôle de l'État québécois dans le système fédératif canadien :
- sous Duplessis, en 1954, législation provinciale de l'impôt sur le revenu des particuliers en révision radicale des arrangements fiscaux du temps de la guerre - presqu'un coup d'Etat constitutionnel.
- sous Lesage, en 1964, décision, arrachée, d'établir un Régime des rentes québécois et, en 1965, refus d'accepter la formule Fulton-Favreau de rapatriement de la Constitution.
- sous Johnson, en 1967, présentation angoissée du point de vue " Egalité ou Indépendance " à la conférence interprovinciale sur la " Confédération de Demain ", et échange vif et candide avec M. Trudeau, ministre fédéral de la justice, devant les caméras de la télévision nationale à la conférence constitutionnelle de février 1968.
- sous Bourassa, en juin 1971, rejet final de l'ensemble de la Charte constitutionnelle de Victoria, aboutissant et synthèse des travaux intenses de révision constitutionnelle des quatre années précédentes.
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