Résumé :
L'Homme et les sociétés - Leurs origines et leur histoire. Partie II : Les sociétés. Leurs origines et leur développement (1881)
" À mesure qu'on avance dans l'étude des sciences, on reconnaît de plus en plus qu'elles sont toutes liées entre elles, et que le progrès des unes est intimement subordonné à la marche des autres. Nos idées sur l'origine et le développement de l'homme s'étant profondément transformées, il en a été bientôt de même de celles relatives à nos conceptions historiques. Il n'y a aucune ressemblance entre l'histoire telle que la conçoivent maintenant les écrivains instruits, et l'histoire telle qu'on l'écrivait il y a moins de cinquante ans.
Quand on lit les ouvrages rédigés par les historiens les plus illustres, il y a bien peu d'années encore, on y trouve indiqués, comme cause principale des événements, deux facteurs essentiels : les grands hommes et la providence ; les premiers choisis par la seconde comme instruments de ses desseins. Le fond de nos histoires classiques n'est guère composé que de biographies de souverains et d'hommes célèbres, des généraux surtout, mélangées de récits de batailles, dans lesquelles le narrateur fait toujours intervenir, plus ou moins, la volonté des dieux. " - Gustave Le Bon -
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" À mesure qu'on avance dans l'étude des sciences, on reconnaît de plus en plus qu'elles sont toutes liées entre elles, et que le progrès des unes est intimement subordonné à la marche des autres. Nos idées sur l'origine et le développement de l'homme s'étant profondément transformées, il en a été bientôt de même de celles relatives à nos conceptions historiques. Il n'y a aucune ressemblance entre l'histoire telle que la conçoivent maintenant les écrivains instruits, et l'histoire telle qu'on l'écrivait il y a moins de cinquante ans.
Quand on lit les ouvrages rédigés par les historiens les plus illustres, il y a bien peu d'années encore, on y trouve indiqués, comme cause principale des événements, deux facteurs essentiels : les grands hommes et la providence ; les premiers choisis par la seconde comme instruments de ses desseins. Le fond de nos histoires classiques n'est guère composé que de biographies de souverains et d'hommes célèbres, des généraux surtout, mélangées de récits de batailles, dans lesquelles le narrateur fait toujours intervenir, plus ou moins, la volonté des dieux. " - Gustave Le Bon -
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