Résumé :
" Tous les hommes sont sujets à s’ennuyer. Les plus habiles cachent leur jeu : mais ils ne peuvent se tromper eux-mêmes. On ne se dérobe point ce qu’on sent. Plein d’une éloquence flatteuse, l’amour propre veut nos persuader que nous ne nous trouvons jamais seuls, et nous voulons ensuite le persuader aux autres. Mais cette illusion s’évanouit aisément. Le masque tombe, et les idées naturelles prennent le dessus. Cicéron ne présumait-t-il pas un peu trop de son mérite, quand il a assuré qu’il était toujours en compagnie ? Cette louange lui paraissait délicate et digne d’un grand homme. " - André-François Boureau-Deslandes -
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