Résumé :
“ L'autonomie provinciale et la défense de l'Etat libéral ” - Un article publié dans l'ouvrage sous la direction d' Alain-G. Gagnon et Michel Sarra-Bournet, Duplessis. Entre la grande noirceur et la société libérale, pp. 245-262. Montréal : Les Editions Québec/Amérique, 1997, 397 pp. Collection : Débats. Programme d'études sur le Québec de l'Université McGill.
L'analyse minutieuse que l'auteur nous propose des diverses étapes de mise en place du projet fédéral est d'un intérêt capital. Par contre, le point de vue analytique qu'il adopte, afin de rendre compte de l'opposition de Duplessis à toute réforme de la sécurité sociale, l'enferme dans une analyse de la spécificité du Québec au détriment d'une comparaison généralisée avec les autres provinces. Dans un premier temps, il reconnaît que plusieurs autres provinces canadiennes, particulièrement l'Ontario, se sont opposées au projet fédéral et que le gouvernement Godbout qui précède le retour au pouvoir de Duplessis est, de ce point de vue, loin d'être entièrement " progressiste ". Par la suite, lorsqu'il s'agit de Duplessis, il abandonne cette approche comparative et ne voit plus dans sa politique qu'un ensemble de dérobades et de calembours, " comme s'il n'avait rien à dire de précis sur la stratégie de sécurité sociale avancée par le gouvernement fédéral. "
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L'analyse minutieuse que l'auteur nous propose des diverses étapes de mise en place du projet fédéral est d'un intérêt capital. Par contre, le point de vue analytique qu'il adopte, afin de rendre compte de l'opposition de Duplessis à toute réforme de la sécurité sociale, l'enferme dans une analyse de la spécificité du Québec au détriment d'une comparaison généralisée avec les autres provinces. Dans un premier temps, il reconnaît que plusieurs autres provinces canadiennes, particulièrement l'Ontario, se sont opposées au projet fédéral et que le gouvernement Godbout qui précède le retour au pouvoir de Duplessis est, de ce point de vue, loin d'être entièrement " progressiste ". Par la suite, lorsqu'il s'agit de Duplessis, il abandonne cette approche comparative et ne voit plus dans sa politique qu'un ensemble de dérobades et de calembours, " comme s'il n'avait rien à dire de précis sur la stratégie de sécurité sociale avancée par le gouvernement fédéral. "
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