Résumé :
" L’historien de la philosophie entreprendrait une tâche bien vaine s’il se proposait de reconstituer les systèmes suivant une méthode littéralement " objective ". Il doit envisager ceux-ci, avant tout, comme des œuvres humaines, plus précisément comme des expériences mentales organisées par des êtres qui ont formé certains desseins et qui travaillent à y plier une matière parfois rebelle. Il s’agira de suivre ces volontés dans leur corps à corps avec les données de la vie, de discerner leurs enrichissements ou leurs déviations, leurs échecs ou leurs triomphes. Et souvent le plus instructif ne sera pas la thèse même qu’un penseur a délibérément soutenue, mais les résistances du réel qui transparaissent dans son propre exposé en dépit de tous ses efforts.
Je me propose d’examiner dans l’esprit des remarques précédentes un cas qui tout d’abord semblera particulièrement défavorable : je veux parler de la position prise par Spinoza sur le problème du libre arbitre. " - Emmanuel Lerroux -
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Je me propose d’examiner dans l’esprit des remarques précédentes un cas qui tout d’abord semblera particulièrement défavorable : je veux parler de la position prise par Spinoza sur le problème du libre arbitre. " - Emmanuel Lerroux -
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