Résumé :
" La famille n'est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale "- Un article publié dans l’ouvrage sous la direction de Gérard Daigle et Guy Rocher, Le Québec en jeu. Comprendre les grands défis. Chapitre 13 : " La famille n’est pas une île. Changements de société et parcours de vie familiale " (pp. 357 à 383).
Dans la plupart des sociétés développées d'Occident, du milieu des années soixante jusqu'aux années quatre-vingt-dix, on observe des changements démographiques et familiaux qui, d'un pays à l'autre, présentent beaucoup d'analogies. Il est troublant de constater que l'on fait face à des transformations qu'aucun expert n'avait prévues et qu'on ne réussit à s'expliquer que de façon encore bien partielle.
Au Québec, ces mutations se sont présentées avec une ampleur et une accélération historique exceptionnelles (Festy, 1985). Pour décrire et surtout comprendre la nature et le rythme de telles mutations, il ne suffit pas de s'en tenir à la seule dynamique des institutions familiales. Isoler les phénomènes du domaine familial des changements qu'a connus l'ensemble d'une société est toujours un découpage arbitraire. C'est pourquoi, avant de présenter les grandes transformations de la vie familiale observées au Québec depuis 1960, que ce soit à travers le monde formalisé et abstrait des statistiques ou à travers l'univers plus concret des trajectoires qui marquent la vie des individus, de la naissance à la mort, nous aimerions nous arrêter sur les changements sociaux qui sont en interrelation étroite avec l'espace familial, lui imprimant tantôt une direction, en recevant tantôt une impulsion. On pourra ainsi constater qu'à différents niveaux, changements de société et changements familiaux sont étroitement liés.
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Dans la plupart des sociétés développées d'Occident, du milieu des années soixante jusqu'aux années quatre-vingt-dix, on observe des changements démographiques et familiaux qui, d'un pays à l'autre, présentent beaucoup d'analogies. Il est troublant de constater que l'on fait face à des transformations qu'aucun expert n'avait prévues et qu'on ne réussit à s'expliquer que de façon encore bien partielle.
Au Québec, ces mutations se sont présentées avec une ampleur et une accélération historique exceptionnelles (Festy, 1985). Pour décrire et surtout comprendre la nature et le rythme de telles mutations, il ne suffit pas de s'en tenir à la seule dynamique des institutions familiales. Isoler les phénomènes du domaine familial des changements qu'a connus l'ensemble d'une société est toujours un découpage arbitraire. C'est pourquoi, avant de présenter les grandes transformations de la vie familiale observées au Québec depuis 1960, que ce soit à travers le monde formalisé et abstrait des statistiques ou à travers l'univers plus concret des trajectoires qui marquent la vie des individus, de la naissance à la mort, nous aimerions nous arrêter sur les changements sociaux qui sont en interrelation étroite avec l'espace familial, lui imprimant tantôt une direction, en recevant tantôt une impulsion. On pourra ainsi constater qu'à différents niveaux, changements de société et changements familiaux sont étroitement liés.
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