C’est un fait établi, une " tendance lourde " comme disent les spécialistes, les économistes s’engagent dans une pédagogie nouvelle, accessible au plus grand nombre et dépoussiérée des oripeaux chers aux experts et autres cercles de praticiens, souvent rendue inintelligible par excès de mathématisation du langage et d’anglicisme. Enfin ! pourrions-nous dire …..car les ravages de l’inculture économique, grand fléau national, s’avèrent chaque jour un peu plus comme le blocage culturel et structurel de notre Société, face à la nécessité pressante de s’adapter aux changements qu’appelle " le nouveau monde ".
Car pour accepter la " transformation " il faut en comprendre l’enjeu et partager le sens de l’action….. On en est loin. Par bonheur, Jérôme Mathis s’inscrit dans ce mouvement, ouvert par nombre de ses collègues, de Nicolas Bouzou, lauréat du Prix Turgot avec son Petit précis de l’Economie chez Eyrolles qui lui donnât sa notoriété précoce, en passant par Assen Slim, Pierre Bentata ou Sylvain Bersinger entre autres. Aussi ce petit opuscule, annoncé par l’auteur comme le tome 1 d’une série, s’est fort opportunément fixé comme objectif (défi ?) de " rendre l’économie passionnante " et comme le note Jean Tirole (qui ne boude en rien son plaisir de lecture) " sans sacrifier la rigueur et la réflexion ".
Cette approche est d’autant plus méritoire que la finance occupe une place " quasi lugubre " dans l’économie, vilipendée et honnie par les uns et aussi tellement enviée par d’autres " même si cela est moins avouable ". La finance reste pourtant au cœur de nos vies, elle est le système circulatoire de cette science (plus humaine qu’exacte), l’économie.
Voilà pourquoi, quoi qu’en pensent les grincheux et autres insoumis, elle a su résister aux attaques les plus archaïques et dogmatiques, politiques, médiatiques et de l’opinion, pour rester incontournable. En homme d’expérience, l’auteur rappelle " …la finance bouleverse continuellement le monde….elle nourrit la croissance, est source de progrès mais reste suspecte de creuser les inégalités et de détruire la planète. Indiscutablement elle modifie la place de l’homme dans la Société et est entrain de façonner le XXIe siècle…. ". Il analyse dans ce premier tome l’influence de l’argent sur notre Société et nos comportements, s’interrogeant sur la course au profit, à son rapport avec l’accès aux médicaments, à l’innovation, au progrès ainsi qu’aux aspects sociaux et sociétaux avec une question centrale, celle de la dictature ou non de l’argent et son lien avec le bien commun. A travers de nombreux exemples concrets et documentés, Jérôme Mathis propose des éléments de réponse originaux aux interrogations de nombreux acteurs sur ce rapport unique et tabou des français, à l’argent et à l’enrichissement, et sur cette particularité culturelle nationale qui va jusqu'à perturber notre relation aux autres.
Il reste toutefois de nombreux points à développer (comme les crypto monnaies), ce sera sans doute le lot du second tome que l’on ne peut qu’attendre avec impatience. Un essai particulièrement réussi.
Car pour accepter la " transformation " il faut en comprendre l’enjeu et partager le sens de l’action….. On en est loin. Par bonheur, Jérôme Mathis s’inscrit dans ce mouvement, ouvert par nombre de ses collègues, de Nicolas Bouzou, lauréat du Prix Turgot avec son Petit précis de l’Economie chez Eyrolles qui lui donnât sa notoriété précoce, en passant par Assen Slim, Pierre Bentata ou Sylvain Bersinger entre autres. Aussi ce petit opuscule, annoncé par l’auteur comme le tome 1 d’une série, s’est fort opportunément fixé comme objectif (défi ?) de " rendre l’économie passionnante " et comme le note Jean Tirole (qui ne boude en rien son plaisir de lecture) " sans sacrifier la rigueur et la réflexion ".
Cette approche est d’autant plus méritoire que la finance occupe une place " quasi lugubre " dans l’économie, vilipendée et honnie par les uns et aussi tellement enviée par d’autres " même si cela est moins avouable ". La finance reste pourtant au cœur de nos vies, elle est le système circulatoire de cette science (plus humaine qu’exacte), l’économie.
Voilà pourquoi, quoi qu’en pensent les grincheux et autres insoumis, elle a su résister aux attaques les plus archaïques et dogmatiques, politiques, médiatiques et de l’opinion, pour rester incontournable. En homme d’expérience, l’auteur rappelle " …la finance bouleverse continuellement le monde….elle nourrit la croissance, est source de progrès mais reste suspecte de creuser les inégalités et de détruire la planète. Indiscutablement elle modifie la place de l’homme dans la Société et est entrain de façonner le XXIe siècle…. ". Il analyse dans ce premier tome l’influence de l’argent sur notre Société et nos comportements, s’interrogeant sur la course au profit, à son rapport avec l’accès aux médicaments, à l’innovation, au progrès ainsi qu’aux aspects sociaux et sociétaux avec une question centrale, celle de la dictature ou non de l’argent et son lien avec le bien commun. A travers de nombreux exemples concrets et documentés, Jérôme Mathis propose des éléments de réponse originaux aux interrogations de nombreux acteurs sur ce rapport unique et tabou des français, à l’argent et à l’enrichissement, et sur cette particularité culturelle nationale qui va jusqu'à perturber notre relation aux autres.
Il reste toutefois de nombreux points à développer (comme les crypto monnaies), ce sera sans doute le lot du second tome que l’on ne peut qu’attendre avec impatience. Un essai particulièrement réussi.
Source : Le Cercle Turgot