Lorsque la chenille, devenue chrysalide, a pratiquement achevé sa transformation en lépidoptère, il lui reste une épreuve à passer pour devenir véritablement papillon. Elle doit réussir à déchirer le cocon au sein duquel s’est opérée sa transformation, afin de s’en libérer et de prendre son envol.
Si la chenille a tissé son cocon petit à petit de façon progressive, le futur papillon ne peut en revanche pas s’en libérer de la même façon, en y allant progressivement. Il doit cette fois réunir assez de force dans ses ailes pour réussir à déchirer son carcan de soi d’un seul coup.
C’est précisément grâce à cette ultime épreuve et à la puissance qu’elle demande au papillon d’accumuler dans ses jeunes ailes que celui-ci développe la musculature dont il aura ensuite besoin pour voler . Celui qui ignore cette donnée importante et qui, s’imaginant " aider " un papillon à naître, déchire son cocon à sa place verra naître un lépidoptère totalement incapable de voler. Ce dernier n’aura pas pu utiliser la résistance de sa soyeuse prison pour construire la force dont il aurait eu besoin pour s’arracher à cette gangue et s’élancer ensuite dans le ciel.
Une aide mal inspirée peut ainsi se révéler nuisible, voire mortelle.
Source : tourmaline coaching
Histoires et Metaphores
La naissance du papillon
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