De même que le " mur de l’argent " n’a jamais à ce jour encore été traversé par quiconque, le " procès de l’argent " instruit tant par les médias que par les forces politiques de toute sensibilité, ne s’était jamais réellement tenu devant un tribunal quel qu’il soit : jusqu'à cette fiction que nous propose Frédéric Peltier. Avec un dossier d’instruction sur lequel se penche un tribunal, à la suite d’une longue enquête, objet de cette parution, sur laquelle les juges s’appuieront et que les témoins viendront nuancer ou contredire, concourant à la manifestation de la vérité. L’argent continue de mener le monde et de le plier à sa loi et le combat du droit contre la justice, contre la déraison de l’argent, est un perpétuel recommencement. Dans ce procès instruit à charge et à décharge, l’auteur s’interroge sur le danger que représente l’argent sur l’équilibre de nos sociétés et sur les menaces qu’il constitue pour la démocratie. Quelle est sa responsabilité dans les crises économiques, dans les origines de la fraude et de la corruption ? Mais cet ouvrage dépasse la fiction pour ouvrir la voie à des propositions originales, censées limiter son influence sur l’intérêt général et l’utilité commune mettant en avant la nécessité pour le droit de ne pas abdiquer et soulignant les impératifs de la régulation. Par ailleurs l’auteur passe en revue les trois solutions classiquement envisagées pour atteindre ces objectifs : La réduction drastique des dépenses publiques, L’augmentation des prélèvements obligatoires Ou bien encore l’improbable miracle économique de la croissance.
Aucune de ces solutions trouvant grâce à ses yeux, l’auteur envisage celle de " l’emprunt forcé " pour desserrer l’emprise des marchés financiers, condamnant ainsi l’argent " à une peine d’intérêt général ", car pour l’auteur la culpabilité de l’argent se concentre sur la dette que les marchés financiers font tourner dans le cadre d’une spéculation exponentielle. Aussi le débat sur la dette doit dépasser les aspects techniques et ne saurait se cantonner aux enjeux financiers. Par ce recours à un emprunt national l’ensemble des acteurs sociaux remettrait au centre de leurs préoccupations, la définition du projet qui doit animer une Nation. Ainsi pourrions-nous, comme nos aïeux, proposer un vrai modèle de société porté par une vision à long terme.
Un ouvrage très original qui additionne le bon sens et l’expertise d’un des plus éminents spécialistes du droit financier en France.
Aucune de ces solutions trouvant grâce à ses yeux, l’auteur envisage celle de " l’emprunt forcé " pour desserrer l’emprise des marchés financiers, condamnant ainsi l’argent " à une peine d’intérêt général ", car pour l’auteur la culpabilité de l’argent se concentre sur la dette que les marchés financiers font tourner dans le cadre d’une spéculation exponentielle. Aussi le débat sur la dette doit dépasser les aspects techniques et ne saurait se cantonner aux enjeux financiers. Par ce recours à un emprunt national l’ensemble des acteurs sociaux remettrait au centre de leurs préoccupations, la définition du projet qui doit animer une Nation. Ainsi pourrions-nous, comme nos aïeux, proposer un vrai modèle de société porté par une vision à long terme.
Un ouvrage très original qui additionne le bon sens et l’expertise d’un des plus éminents spécialistes du droit financier en France.
Source : Le Cercle Turgot