Résumé :
" Le développement économique communautaire à Montréal " - Un article publié dans la revue Possibles, vol. 12, no 2, printemps 1988, pp. 183-195.
Au Québec, les premières expériences de développement économique communautaire datent de la deuxième moitié des années soixante. Confrontées à la fermeture de leur village, des communautés se sont regroupées, non seulement pour résister au plan d'aménagement du territoire avance par l'État, mais aussi pour proposer un plan de relance locale qui devait permettre la création d'entreprises et d'emplois locaux. Les Opérations Dignité et l'expérience centrale du JAL rendent compte de la montée d'une première vague de développement économique pris en charge par des collectifs de travail fondés sur une identité communautaire.
A Montréal, c'est plus tardivement qu'on voit s'effectuer un travail similaire. Une première tentative, sur papier, fait état, en 1975, de la nécessité de voir les organismes du milieu populaire se préoccuper de développement économique. L’Institut Parallèle de Pointe-Saint-Charles identifie l'importance d'une action globale de revitalisation du tissu socio-économique du quartier. Toutefois, le projet reste une ébauche qui disparaît avec l'organisme qui le parrainait.
Dix ans plus tard, après une décennie d'un climat économique et politique mouvementé, sur les derniers jours de la sociale-démocratie du parti québécois, des organismes communautaires de trois des quartiers montréalais les plus affectés par des problèmes de pauvreté, de chômage, de spéculation et de gentrification urbaine, se regroupent pour amorcer une réflexion qui les oriente, un après l'autre, vers le développement économique.
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Au Québec, les premières expériences de développement économique communautaire datent de la deuxième moitié des années soixante. Confrontées à la fermeture de leur village, des communautés se sont regroupées, non seulement pour résister au plan d'aménagement du territoire avance par l'État, mais aussi pour proposer un plan de relance locale qui devait permettre la création d'entreprises et d'emplois locaux. Les Opérations Dignité et l'expérience centrale du JAL rendent compte de la montée d'une première vague de développement économique pris en charge par des collectifs de travail fondés sur une identité communautaire.
A Montréal, c'est plus tardivement qu'on voit s'effectuer un travail similaire. Une première tentative, sur papier, fait état, en 1975, de la nécessité de voir les organismes du milieu populaire se préoccuper de développement économique. L’Institut Parallèle de Pointe-Saint-Charles identifie l'importance d'une action globale de revitalisation du tissu socio-économique du quartier. Toutefois, le projet reste une ébauche qui disparaît avec l'organisme qui le parrainait.
Dix ans plus tard, après une décennie d'un climat économique et politique mouvementé, sur les derniers jours de la sociale-démocratie du parti québécois, des organismes communautaires de trois des quartiers montréalais les plus affectés par des problèmes de pauvreté, de chômage, de spéculation et de gentrification urbaine, se regroupent pour amorcer une réflexion qui les oriente, un après l'autre, vers le développement économique.
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