Les auteurs ont figuré parmi les premiers à retracer la crise des subprimes (qui n’est pas, selon eux, comparable à celle de 1929), à en mesurer la gravité, puis à identifier les gagnants et les perdants. Ils proposent de nouvelles pistes de régulation des marchés financiers et avancent de nouveaux véhicules financiers. Ils estiment que les responsabilités de la crise sont collectives, chaque partie prenante (banques centrales, banques, régulateurs, agences de notation, traders, Etats, épargnants) n’ayant pas suffisamment mesuré à la fois la nature et l’ampleur des risques de la financiarisation de l’économie. Malgré ces dérives, les auteurs n’en célèbrent pas moins les vertus de la mondialisation financière, de la création monétaire et de la rigueur budgétaire. L’issue de la crise réside dans la volonté commune des multiples acteurs impliqués de réformer en profondeur les marchés financiers et les systèmes de régulation mondiaux, de réviser les normes prudentielles IFRS (jugées procycliques) et de réorganiser le secteur bancaire. Ce dernier enjeu est essentiel, car les banques sont de grands pourvoyeurs de crédit aux PME et aux ménages, et donc, d’emplois productifs.
Une analyse claire et documentée des tenants et des aboutissants de la dernière crise.
Source : Le Cercle Turgot