Résumé :
" Il n'est guère probable que des primitifs aient jamais donné une forme tant soit peu définie à la représentation, plus ou moins implicite, qu'ils peuvent avoir de leur propre individualité. Les interroger là-dessus serait pour le moins inutile. On n'aboutirait qu'à des équivoques et des malentendus. Leurs réponses ne montreraient clairement qu'une chose : que le sens de la question leur a échappé. Il faut donc procéder autrement. C'est l'étude de certaines de leurs institutions et de leurs mœurs, c'est l'analyse de certaines de leurs représentations collectives qui permettra de déterminer, avec la précision assez médiocre que le sujet comporte, comment les primitifs se représentent l'individu humain, soit dans ses rapports avec son groupe, soit en lui-même.
Si l'on prend cette voie indirecte - la seule qui permette d'approcher du but - on est obligé de remonter haut et loin. Il faudra partir des représentations collectives où se rangent, dans l'esprit du primitif, les êtres, vivants ou non, et les objets qui l'entourent. Car sa propre personne n'est à ses yeux qu'un de ces êtres ou objets parmi les autres. " - Lucien Lévy-Bruhl -
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Si l'on prend cette voie indirecte - la seule qui permette d'approcher du but - on est obligé de remonter haut et loin. Il faudra partir des représentations collectives où se rangent, dans l'esprit du primitif, les êtres, vivants ou non, et les objets qui l'entourent. Car sa propre personne n'est à ses yeux qu'un de ces êtres ou objets parmi les autres. " - Lucien Lévy-Bruhl -
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