Résumé :
Les planqués. Le journalisme victime des journalistes.
Ni méprisant ni glorifiant, le plaidoyer de Marc-François Bernier affirme de prime abord la nécessité de fournir une information journalistique de qualité, intègre, honnête et impartiale, au service de l'intérêt public avant tout. Avec lucidité, l'auteur dégage les conséquences éthiques et déontologiques de la rhétorique journalistique qui pose cette fonction sociale comme un pilier de la démocratie. Raison de plus pour être exigeant à l'égard de ceux qui pratiquent le journalisme, comme eux‑mêmes doivent l'être à l'endroit des autres acteurs sociaux. Les " planqués ", eux, admettent ces principes du bout des lèvres.
Minoritaires au sein de la profession, les " planqués " savent à la perfection tirer le maximum de bénéfices personnels sans trop se préoccuper ni des autres ni des torts causés au journalisme qu'ils dégradent de leur simple présence. Ils sont en dernière instance les seuls à décider de leurs comportements, lesquels, lorsqu'ils sont douteux ou franchement condamnables, font l'objet d'une censure qui relève uniquement de la pudeur corporatiste. En dénonçant ces abus et les silences complices qui les entourent, l'auteur entend redorer le blason de sa profession et retrouver la confiance du grand public. " Sinon, le journaliste ne pourra plus plaider l'utilité sociale de sa fonction. "
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Ni méprisant ni glorifiant, le plaidoyer de Marc-François Bernier affirme de prime abord la nécessité de fournir une information journalistique de qualité, intègre, honnête et impartiale, au service de l'intérêt public avant tout. Avec lucidité, l'auteur dégage les conséquences éthiques et déontologiques de la rhétorique journalistique qui pose cette fonction sociale comme un pilier de la démocratie. Raison de plus pour être exigeant à l'égard de ceux qui pratiquent le journalisme, comme eux‑mêmes doivent l'être à l'endroit des autres acteurs sociaux. Les " planqués ", eux, admettent ces principes du bout des lèvres.
Minoritaires au sein de la profession, les " planqués " savent à la perfection tirer le maximum de bénéfices personnels sans trop se préoccuper ni des autres ni des torts causés au journalisme qu'ils dégradent de leur simple présence. Ils sont en dernière instance les seuls à décider de leurs comportements, lesquels, lorsqu'ils sont douteux ou franchement condamnables, font l'objet d'une censure qui relève uniquement de la pudeur corporatiste. En dénonçant ces abus et les silences complices qui les entourent, l'auteur entend redorer le blason de sa profession et retrouver la confiance du grand public. " Sinon, le journaliste ne pourra plus plaider l'utilité sociale de sa fonction. "
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