Résumé :
Marxisme contre dictature - Centralisme et démocratie, Masse et chef, Liberté de la critique et de la science
Il y a une magnifique continuité de vues dans l'œuvre de Rosa Luxemburg. En insistant sur la nécessité absolue de l'activité propre (les masses laborieuses dans leur lutte pour le socialisme et sur l'inversion des rapports entre les dirigeants et la masse à l'encontre de ce qui s'était passé dans la révolution bourgeoise, Rosa Luxemburg dénie aux chefs le droit d'imposer leurs vues à la masse par le mensonge, par la contrainte et par la terreur. À ceux qui voudraient insinuer qu'elle aurait changé d'avis à la fin de sa carrière de militante, nous rappellerons sa brochure de septembre 1918 sur la révolution russe, où elle critique âprement la suppression des libertés publiques par le bolchevisme, et le programme de Spartacus, rédigé par elle quinze jours avant sa mort, où l'on trouve ce passage significatif :
" La révolution prolétarienne n'a pas besoin de terreur pour atteindre son but, elle a le meurtre en haine et en horreur. Elle n'a pas besoin de ces moyens de lutte parce qu'elle ne combat pas contre les individus; Mais contre les institutions, parce qu'elle n'apporte pas dans l'arène de naïves illusions dont la perte doive être vengée dans le sang. "
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Il y a une magnifique continuité de vues dans l'œuvre de Rosa Luxemburg. En insistant sur la nécessité absolue de l'activité propre (les masses laborieuses dans leur lutte pour le socialisme et sur l'inversion des rapports entre les dirigeants et la masse à l'encontre de ce qui s'était passé dans la révolution bourgeoise, Rosa Luxemburg dénie aux chefs le droit d'imposer leurs vues à la masse par le mensonge, par la contrainte et par la terreur. À ceux qui voudraient insinuer qu'elle aurait changé d'avis à la fin de sa carrière de militante, nous rappellerons sa brochure de septembre 1918 sur la révolution russe, où elle critique âprement la suppression des libertés publiques par le bolchevisme, et le programme de Spartacus, rédigé par elle quinze jours avant sa mort, où l'on trouve ce passage significatif :
" La révolution prolétarienne n'a pas besoin de terreur pour atteindre son but, elle a le meurtre en haine et en horreur. Elle n'a pas besoin de ces moyens de lutte parce qu'elle ne combat pas contre les individus; Mais contre les institutions, parce qu'elle n'apporte pas dans l'arène de naïves illusions dont la perte doive être vengée dans le sang. "
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