Résumé :
Mémoire sur la décomposition de la pensée - Tome I
La deuxième classe de l'Académie des Sciences morales et politiques avait mis au concours, au début de l'année 1803, une question sur la Décomposition de la pensée. Quelques mois après, par un décret du 3 pluviôse an XI, l'Institut fut réorganisé ; la deuxième classe était supprimée, et ses membres, qui pour la plupart étaient des philosophes, furent répartis dans les autres classes. Maine de Biran, qui vivait retiré avec sa femme et ses trois enfants dans sa terre de Grateloup, résolut de concourir sur un sujet qu'il avait abordé dans l'Introduction de son Mémoire sur l'habitude, et auquel le conduisaient les conclusions même de son Mémoire, puisque l'étude des effets de l'habitude sur la faculté de penser aboutissait à la distinction de deux sortes de facultés, les unes passives, les autres actives. On eût dit que la question proposée avait été inspirée à ses anciens juges par la lecture de son précédent Mémoire.
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La deuxième classe de l'Académie des Sciences morales et politiques avait mis au concours, au début de l'année 1803, une question sur la Décomposition de la pensée. Quelques mois après, par un décret du 3 pluviôse an XI, l'Institut fut réorganisé ; la deuxième classe était supprimée, et ses membres, qui pour la plupart étaient des philosophes, furent répartis dans les autres classes. Maine de Biran, qui vivait retiré avec sa femme et ses trois enfants dans sa terre de Grateloup, résolut de concourir sur un sujet qu'il avait abordé dans l'Introduction de son Mémoire sur l'habitude, et auquel le conduisaient les conclusions même de son Mémoire, puisque l'étude des effets de l'habitude sur la faculté de penser aboutissait à la distinction de deux sortes de facultés, les unes passives, les autres actives. On eût dit que la question proposée avait été inspirée à ses anciens juges par la lecture de son précédent Mémoire.
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