Résumé :
" Pouvoir et autorité du professeur de l’enseignement public québécois ” - Un article publié dans la revue Sociologie et sociétés, vol. 2, no 1, mai 1970, pp. 79-106. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal.
Un bref rappel historique de la structure du pouvoir dans le système scolaire public québécois permet de dégager la situation nouvelle, comme agents de pouvoir, d'une part des administrateurs qui semblent favorisés par un processus de bureaucratisation de l'enseignement, d'autre part des professeurs qui sont invités par leurs associations à adhérer à un mouvement de professionnalisation. Cette situation entraîne l'auteur à se poser la question suivante: le mouvement de professionnalisation atteint-il les professeurs au point qu'apparaisse un conflit entre l'autorité professionnelle de ces derniers et l'autorité administrative des directeurs d’école ? Se référant à des études sur le personnel des écoles élémentaires de la Commission des écoles catholiques de Montréal, l'auteur constate qu'à ce niveau, la réaction des professeurs est ambivalente: s'ils s'inscrivent dans un mouvement de professionnalisation qui se présente comme une revendication de statut et une affirmation de leur autorité, ce mouvement n'atteint pas leur relation avec la direction au point de la rendre conflictuelle. L'auteur explique cet état de fait par les particularités de l'enseignement à l'élémentaire, la conception encore traditionnelle de l'autorité en milieu scolaire à ce niveau, les attitudes de revendication et de retrait qui caractérisent la volonté de participation des groupes à l'intérieur d'une organisation et enfin le contexte de changement rapide dans lequel s'inscrit le système scolaire québécois de la dernière décennie. À la lumière de ces explications, il postule cependant que, dans les écoles élémentaires du Québec, le conflit entre l'autorité professionnelle et l'autorité administrative serait actuellement à un point minimal et qu’à des niveaux supérieurs, un conflit plus ouvert devrait se manifester entre professeurs et administrateurs.
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Un bref rappel historique de la structure du pouvoir dans le système scolaire public québécois permet de dégager la situation nouvelle, comme agents de pouvoir, d'une part des administrateurs qui semblent favorisés par un processus de bureaucratisation de l'enseignement, d'autre part des professeurs qui sont invités par leurs associations à adhérer à un mouvement de professionnalisation. Cette situation entraîne l'auteur à se poser la question suivante: le mouvement de professionnalisation atteint-il les professeurs au point qu'apparaisse un conflit entre l'autorité professionnelle de ces derniers et l'autorité administrative des directeurs d’école ? Se référant à des études sur le personnel des écoles élémentaires de la Commission des écoles catholiques de Montréal, l'auteur constate qu'à ce niveau, la réaction des professeurs est ambivalente: s'ils s'inscrivent dans un mouvement de professionnalisation qui se présente comme une revendication de statut et une affirmation de leur autorité, ce mouvement n'atteint pas leur relation avec la direction au point de la rendre conflictuelle. L'auteur explique cet état de fait par les particularités de l'enseignement à l'élémentaire, la conception encore traditionnelle de l'autorité en milieu scolaire à ce niveau, les attitudes de revendication et de retrait qui caractérisent la volonté de participation des groupes à l'intérieur d'une organisation et enfin le contexte de changement rapide dans lequel s'inscrit le système scolaire québécois de la dernière décennie. À la lumière de ces explications, il postule cependant que, dans les écoles élémentaires du Québec, le conflit entre l'autorité professionnelle et l'autorité administrative serait actuellement à un point minimal et qu’à des niveaux supérieurs, un conflit plus ouvert devrait se manifester entre professeurs et administrateurs.
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