Résumé :
“ Problèmes sociaux et recherches sociales ” - Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Henri Dorvil et Robert Mayer, Problèmes sociaux. Tome I. Théories et méthodologies. Présentation de la Deuxième partie, pp. 265-275. Québec : Les Presses de l'Université du Québec, 2001, 592 p. Collection : Problèmes sociaux et interventions sociales.
Au cours des dernières années, le rôle de la recherche sociale dans l'analyse des problèmes sociaux a fait l'objet de plusieurs réflexions. Par exemple, les analyses de Lefrançois (1990), de Groulx (1997, 1998) ainsi que de Mayer et Ouellet (1998) ont porté principalement sur l'évolution de la recherche qualitative dans le champ du travail social et plus particulièrement dans l'analyse des problèmes sociaux. jusque dans les années 1960, la recherche en travail social se pratiquait surtout dans les agences sociales et les conseils d'œuvres. Par la suite, la formation universitaire acquiert une plus grande autonomie par rapport aux milieux de pratique. Puis, vers la fin des années 1970, apparaît un conflit autour des méthodes d'intervention. Le défi consiste alors à inventer des modes d'intervention propres à redéfinir les rapports entre la pratique et la recherche. C'est dans ce contexte que vont se déployer la recherche-action et de nouveaux modèles d'intervention dans lesquels la recherche qualitative occupe une place centrale. Ainsi, l'essor que connaissent les méthodes qualitatives au cours de cette période se rattache à l'étatisation des services sociaux et à la bureaucratisation des pratiques sociales. Il s'ensuit un rapprochement entre le chercheur et les acteurs sociaux, ce mouvement entraînant le déploiement de méthodes d'enquête plus diversifiées. Les auteurs soulignent que les recherches de cette période sont en outre marquées par une forme de rejet du positivisme, par une crise intellectuelle et par un accroissement de la demande en matières de recherches sociales. Cette période se caractérise par une diversification des approches méthodologiques (récit de vie, observation participante, etc.) et par une sensibilité accrue à l'intervention sociale. D'où l'intérêt pour de nouvelles pratiques comme la recherche-action, la recherche militante, la recherche conscientisante, la recherche féministe et autres.
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
Au cours des dernières années, le rôle de la recherche sociale dans l'analyse des problèmes sociaux a fait l'objet de plusieurs réflexions. Par exemple, les analyses de Lefrançois (1990), de Groulx (1997, 1998) ainsi que de Mayer et Ouellet (1998) ont porté principalement sur l'évolution de la recherche qualitative dans le champ du travail social et plus particulièrement dans l'analyse des problèmes sociaux. jusque dans les années 1960, la recherche en travail social se pratiquait surtout dans les agences sociales et les conseils d'œuvres. Par la suite, la formation universitaire acquiert une plus grande autonomie par rapport aux milieux de pratique. Puis, vers la fin des années 1970, apparaît un conflit autour des méthodes d'intervention. Le défi consiste alors à inventer des modes d'intervention propres à redéfinir les rapports entre la pratique et la recherche. C'est dans ce contexte que vont se déployer la recherche-action et de nouveaux modèles d'intervention dans lesquels la recherche qualitative occupe une place centrale. Ainsi, l'essor que connaissent les méthodes qualitatives au cours de cette période se rattache à l'étatisation des services sociaux et à la bureaucratisation des pratiques sociales. Il s'ensuit un rapprochement entre le chercheur et les acteurs sociaux, ce mouvement entraînant le déploiement de méthodes d'enquête plus diversifiées. Les auteurs soulignent que les recherches de cette période sont en outre marquées par une forme de rejet du positivisme, par une crise intellectuelle et par un accroissement de la demande en matières de recherches sociales. Cette période se caractérise par une diversification des approches méthodologiques (récit de vie, observation participante, etc.) et par une sensibilité accrue à l'intervention sociale. D'où l'intérêt pour de nouvelles pratiques comme la recherche-action, la recherche militante, la recherche conscientisante, la recherche féministe et autres.
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales