Résumé :
Nous vivons les yeux rivés sur le taux de croissance du produit intérieur brut, comme si celui-ci suffisait à faire de nous des sociétés vraiment riches.
Indifférent à la manière dont sont répartis les biens, les services, les revenus et les acquis, le PIB - indicateur récent - n'est affecté ni par la montée de la violence ni par le développement des inégalités ou l'altération de l'environnement, pas plus qu'il ne le serait par l'accroissement constant du niveau d'éducation, la facilité d'accès à des services publics de qualité, l'amélioration générale de l'état de santé de la population ou la promotion d'une réelle égalité entre les hommes et les femmes.
Nos comportements et nos modes de vie sont contraints par la force des représentations qu'ont forgées pour nous les économistes : ce qui importe, c'est ce qui est productif. Mais alors, comment donner de la valeur à des activités qui ne sont productives de rien, ou seulement de relation, de sens, de qualité de vie ? Cette question est particulièrement importante au moment où s'opère une réduction de la durée légale du travail - activité productive par excellence - occasion dont il nous faut collectivement nous saisir pour inventer de nouveaux modes de vie et une nouvelle norme d'emploi.
Si les femmes, sur lesquelles pèsent aujourd'hui les contradictions de notre société, parviennent à promouvoir une autre organisation des temps sociaux, alors peut-être pourrons-nous - au sein d'une Europe politique et sociale stable - expérimenter des modes de partage et des types de richesse plus modernes, plus démocratiques et plus civilisés.
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Indifférent à la manière dont sont répartis les biens, les services, les revenus et les acquis, le PIB - indicateur récent - n'est affecté ni par la montée de la violence ni par le développement des inégalités ou l'altération de l'environnement, pas plus qu'il ne le serait par l'accroissement constant du niveau d'éducation, la facilité d'accès à des services publics de qualité, l'amélioration générale de l'état de santé de la population ou la promotion d'une réelle égalité entre les hommes et les femmes.
Nos comportements et nos modes de vie sont contraints par la force des représentations qu'ont forgées pour nous les économistes : ce qui importe, c'est ce qui est productif. Mais alors, comment donner de la valeur à des activités qui ne sont productives de rien, ou seulement de relation, de sens, de qualité de vie ? Cette question est particulièrement importante au moment où s'opère une réduction de la durée légale du travail - activité productive par excellence - occasion dont il nous faut collectivement nous saisir pour inventer de nouveaux modes de vie et une nouvelle norme d'emploi.
Si les femmes, sur lesquelles pèsent aujourd'hui les contradictions de notre société, parviennent à promouvoir une autre organisation des temps sociaux, alors peut-être pourrons-nous - au sein d'une Europe politique et sociale stable - expérimenter des modes de partage et des types de richesse plus modernes, plus démocratiques et plus civilisés.
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