Alors que l’économie croit depuis 2-3 ans à un rythme proche de celui connu avant " La grande dépression ", le coefficient de GINI augmente de nouveau à des niveaux non atteints depuis cent ans, les guerres larvées entre Etats redoublent, celles qui se développent entre entreprises sont féroces, conduisant le monde occidental, à estimer que " c’était mieux avant ". Or, nonobstant des faits réels inquiétants, cette vision passéiste est fausse. Cela tient au fait que notre rapport au risque s’est profondément modifié. Les attentes étaient celles d’une sécurité sans cesse croissante. Avec une meilleure connaissance scientifique et un usage de la force plus rare, la vie est devenue moins fragile, mieux valorisée. Le monde est devenu plus sûr. Comme l’a écrit Michel Serres : ce n’était pas mieux avant ! Puis un retournement s’est opéré ces dernières décennies, avec plus d’incertitude sur nos existences. Les attentes ont été déçues et l’inquiétude se remet à régner. Afin de démontrer ces erreurs de perception, l’auteur mobilise la théorie économique et repose classiquement son raisonnement sur une fonction d’offre et une fonction de demande de sécurité.
On se rend compte alors que les agents économiques sont prêts à payer pour faire baisser encore le niveau de risque. C’est ce qui étonne actuellement dans les sociétés développées et va à l’encontre des préceptes classiques de micro-économie. Dans ce contexte, des trappes à sécurité peuvent apparaître sans qu’une politique de sécurité suffisante ne puisse être menée et ne puisse satisfaire les attentes. Les équilibres de sécurité sont propres à une société et à un moment donnés. En France, par exemple, le principe de précaution que le Parlement a inscrit dans la Constitution française en février 2005, installe par là même le principe de précaution au niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes juridiques, mesure impensable aux Etats-Unis et surtout en Inde ou en Chine. Cet exemple extrême illustre à quel point les demandes et les réponses sont extrêmement divergentes. La coexistence de ces équilibres peut engendrer confrontations et violences.
Aussi, il s’agira de savoir s’il est possible dans un monde occidental piégé par la crainte, de restaurer la confiance face aux risques et au futur ou s’il est inéluctable que nos sociétés - européennes principalement plongent dans des environnements sécuritaires économiquement avec un appauvrissement à la clé et politiquement ce qui menacerait le fondement de nos démocraties. Heureusement, l’auteur identifie des scénarios positifs et proposent ce que les sociétés peuvent faire.
Cet ouvrage pose un regard inédit et factuel sur ce reflux historique. Il propose aussi une politique de sécurité à même de restaurer la confiance face aux risques et au futur. Chaque lecteur trouvera matière à réflexion.
On se rend compte alors que les agents économiques sont prêts à payer pour faire baisser encore le niveau de risque. C’est ce qui étonne actuellement dans les sociétés développées et va à l’encontre des préceptes classiques de micro-économie. Dans ce contexte, des trappes à sécurité peuvent apparaître sans qu’une politique de sécurité suffisante ne puisse être menée et ne puisse satisfaire les attentes. Les équilibres de sécurité sont propres à une société et à un moment donnés. En France, par exemple, le principe de précaution que le Parlement a inscrit dans la Constitution française en février 2005, installe par là même le principe de précaution au niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes juridiques, mesure impensable aux Etats-Unis et surtout en Inde ou en Chine. Cet exemple extrême illustre à quel point les demandes et les réponses sont extrêmement divergentes. La coexistence de ces équilibres peut engendrer confrontations et violences.
Aussi, il s’agira de savoir s’il est possible dans un monde occidental piégé par la crainte, de restaurer la confiance face aux risques et au futur ou s’il est inéluctable que nos sociétés - européennes principalement plongent dans des environnements sécuritaires économiquement avec un appauvrissement à la clé et politiquement ce qui menacerait le fondement de nos démocraties. Heureusement, l’auteur identifie des scénarios positifs et proposent ce que les sociétés peuvent faire.
Cet ouvrage pose un regard inédit et factuel sur ce reflux historique. Il propose aussi une politique de sécurité à même de restaurer la confiance face aux risques et au futur. Chaque lecteur trouvera matière à réflexion.
Source : Le Cercle Turgot