Résumé :
" Surveillants de prisons : condamnés à l’obscurité ? " - Un Article paru dans la revue Informations sociales, n° 82, 2000, pp. 64-71.
La vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants, mais leurs propos sont souvent révélateurs des tensions auxquelles ils sont soumis. Les enfants de surveillants de prisons (de " matons ") ont quelque réticence à préciser le métier de leurs parents, et ils préfèrent souvent le magnifier en " policier " ou " gendarme " : " Ben oui, il s’occupe des voleurs ! ". Les discussions familiales à ce sujet sont fréquentes. On conseille en général aux enfants d’user de généralisations imprécises, telles que " fonctionnaire du ministère de la justice ", expressions dont font usage les surveillants eux-mêmes quand on leur demande de décliner leur profession devant des inconnus, à la poste, chez le médecin, etc.
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La vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants, mais leurs propos sont souvent révélateurs des tensions auxquelles ils sont soumis. Les enfants de surveillants de prisons (de " matons ") ont quelque réticence à préciser le métier de leurs parents, et ils préfèrent souvent le magnifier en " policier " ou " gendarme " : " Ben oui, il s’occupe des voleurs ! ". Les discussions familiales à ce sujet sont fréquentes. On conseille en général aux enfants d’user de généralisations imprécises, telles que " fonctionnaire du ministère de la justice ", expressions dont font usage les surveillants eux-mêmes quand on leur demande de décliner leur profession devant des inconnus, à la poste, chez le médecin, etc.
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