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" Corporations et syndicats "
" Corporations et syndicats ” - Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jacques Dufresne, Fernand Dumont et Yves Martin, Traité d'anthropologie médicale. L'Institution de la santé et de la maladie. Chapitre 31, pp. 645-657. Québec : Les Presses de l'Université du Québec, l'Institut québécois de recherche sur la culture (IQRC) et les Presses universitaires de Lyon (PUL), 1985, 1245 p.
Depuis 1961, date d'entrée en vigueur de la loi d'assurance-hospitalisation, il y eut de nombreuses grèves dans le secteur de la santé et des affaires sociales au Québec. Ces grèves qui ont impliqué aussi bien le personnel de soutien que les médecins spécialistes ont considérablement perturbé le climat social.
Ce malaise est d'autant plus troublant qu'il est lié à une réforme généralement considérée comme une grande réalisation ; il est d'autant plus gênant qu'il survient, à un moment où plusieurs réclament l'indépendance politique, dans un des rares domaines, les affaires sociales, où nous sommes nos propres maîtres. Il est d'autant plus paradoxal qu'il met en conflit la population et des professions, telle la médecine, qui jouissent du respect et de l'estime de cette même population.
On en vient à, regretter la période précédente, celle d'avant la Révolution tranquille en dépit du fait que plusieurs la considèrent comme obscurantiste
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
Depuis 1961, date d'entrée en vigueur de la loi d'assurance-hospitalisation, il y eut de nombreuses grèves dans le secteur de la santé et des affaires sociales au Québec. Ces grèves qui ont impliqué aussi bien le personnel de soutien que les médecins spécialistes ont considérablement perturbé le climat social.
Ce malaise est d'autant plus troublant qu'il est lié à une réforme généralement considérée comme une grande réalisation ; il est d'autant plus gênant qu'il survient, à un moment où plusieurs réclament l'indépendance politique, dans un des rares domaines, les affaires sociales, où nous sommes nos propres maîtres. Il est d'autant plus paradoxal qu'il met en conflit la population et des professions, telle la médecine, qui jouissent du respect et de l'estime de cette même population.
On en vient à, regretter la période précédente, celle d'avant la Révolution tranquille en dépit du fait que plusieurs la considèrent comme obscurantiste
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