Résumé :
" Différences linguistiques et carrières " - Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Marcel Rioux et Yves Martin, La société canadienne française, pp. 303-313. Montréal : Les Editions Hurtubise HMH ltée, 1971, 404 p.
" Le Canada possède un effectif de travailleurs où il se parle plus d'une langue. Il y a donc intérêt à se demander quel type d'organisation sociale s'est constitué qui tienne compte de ce pluralisme dans notre monde du travail. Il y a deux façons d'aborder le problème. Premièrement, on peut considérer l'inégalité des chances d'emploi en fonction de la langue, comme étant le problème des seuls Indiens, Eskimos, Canadiens français ou Néo-Canadiens. En second lieu, on peut se demander comment s'établissent les interrelations de travail des divers groupes linguistiques, et quelles en sont les conséquences sur l'ensemble de la société. C'est cette seconde manière que nous adopterons ici ; en un sens, elle englobe la première : les difficultés que rencontrent les divers groupes proviennent, dans une large mesure, de la façon dont ils s'influencent mutuellement. Mon étude se limitera aux Canadiens anglais et aux Canadiens français, mais mes observations s'appliquent assurément aussi, au moins en partie, aux autres groupes linguistiques. " - Jacques Brazeau -
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" Le Canada possède un effectif de travailleurs où il se parle plus d'une langue. Il y a donc intérêt à se demander quel type d'organisation sociale s'est constitué qui tienne compte de ce pluralisme dans notre monde du travail. Il y a deux façons d'aborder le problème. Premièrement, on peut considérer l'inégalité des chances d'emploi en fonction de la langue, comme étant le problème des seuls Indiens, Eskimos, Canadiens français ou Néo-Canadiens. En second lieu, on peut se demander comment s'établissent les interrelations de travail des divers groupes linguistiques, et quelles en sont les conséquences sur l'ensemble de la société. C'est cette seconde manière que nous adopterons ici ; en un sens, elle englobe la première : les difficultés que rencontrent les divers groupes proviennent, dans une large mesure, de la façon dont ils s'influencent mutuellement. Mon étude se limitera aux Canadiens anglais et aux Canadiens français, mais mes observations s'appliquent assurément aussi, au moins en partie, aux autres groupes linguistiques. " - Jacques Brazeau -
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