" Il est bon de se rappeler que la tendance naturelle de la personne qui a présenté un burn-out est d'aimer l'activité, le travail et, d'une façon générale, se rendre utile, aider les autres, en recherchant de façon constante leur reconnaissance et leur respect. "
" Dans les deux situations [de dépression et de burn-out], il existe en effet une étroite relation entre la disparition des éléments humains du travail et l'évolution du monde socio-économique. Le fait le plus marquant étant sans doute l'érosion des relations socio-économiques et l'isolement de chacun au sein de la société.
La société est comme en dérive " éthique " et chacun cherche un sens à son activité sans véritablement le trouver. On agit le plus souvent en fonction de résultats immédiats ou à court terme. L'important, c'est le résultat. Les valeurs et le sens du travail effectué sont alors secondaires voire inutiles. "
" Le mot " bore-out " semble plus proche de la mélancolie et de l'épuisement physique et psychique, et en déborde très largement les limites par son intensité et ses conséquences psychologiques et physiques. "
" Le bore-out tue parfois en silence, anéantit des vies de travail, souvent de gens assidus mais privés involontairement de toute activité. Il transforme des individus brillants en malades déprimés chroniques et peut les pousser par désespoir vers une dernière extrémité : le suicide. [...] Le bore-out peut aussi engendrer la honte et le dégoût de soi. [...] Ne pas travailler, s'ennuyer au travail, c'est aussi se sentir méprisé, diminué et en quelque sorte rétréci par rapport à l'image que l'on a de soi et que l'on souhaite que les autres nous renvoient. "
" Pour être protégé contre le bore-out, un employé doit pouvoir donner un sens à son action quotidienne. Il risque sans cela la souffrance au travail, dont les effets peuvent être également ressentis par les personnes au chômage. Mais chômage ou non, l'absence de satisfaction professionnelle est difficile à vivre dans tous les cas. [...] La personne va commencer par s'autodénigrer, se mépriser peu à peu et va aboutir à perdre toute forme d'énergie. "
" Le bore-out tue parfois en silence, anéantit des vies de travail, souvent de gens assidus mais privés involontairement de toute activité. Il transforme des individus brillants en malades déprimés chroniques et peut les pousser par désespoir vers une dernière extrémité : le suicide. [...] Le bore-out peut aussi engendrer la honte et le dégoût de soi. [...] Ne pas travailler, s'ennuyer au travail, c'est aussi se sentir méprisé, diminué et en quelque sorte rétréci par rapport à l'image que l'on a de soi et que l'on souhaite que les autres nous renvoient. "
" Pour être protégé contre le bore-out, un employé doit pouvoir donner un sens à son action quotidienne. Il risque sans cela la souffrance au travail, dont les effets peuvent être également ressentis par les personnes au chômage. Mais chômage ou non, l'absence de satisfaction professionnelle est difficile à vivre dans tous les cas. [...] La personne va commencer par s'autodénigrer, se mépriser peu à peu et va aboutir à perdre toute forme d'énergie. "