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" Isolement et vision du monde à Saint-Augustin "
Résumé :
" Isolement et vision du monde à Saint-Augustin " - Un article publié dans la revue Recherches sociographiques, vol. 8, no 2, mai-août 1967, pp. 151-176. Québec : Les Presses de l'Université Laval.
Saint-Augustin est un village de pêcheurs de la Basse-Côte-Nord situé à environ 60 milles a l'ouest de Blanc-Sablon, la plus orientale des communautés du Québec. Il est relié à l'ensemble de la province par l'avion et par le bateau, du mois de mai au mois de décembre. L'absence de route, la distance qui le sépare des autres communautés du littoral ainsi que les accidents géographiques de la région en font une des communautés les plus isolées de toute la Côte.
Depuis quelques années, toutes les habitations du village sont loca-lisées sur les rives de la rivière Saint-Augustin, à quelques milles à peine des nombreuses îles qui en encombrent l'embouchure et qui ser-vent d'abri contre les forts vents du large. Autrefois, les familles étaient dispersées par petits groupes de deux, trois ou quatre maisons sur les îles le long des quarante milles de côté formant le front mari-time du territoire. Encore de nos jours, trois familles sur cinq quittent le village pendant les mois d'été pour s'installer sur les îles et les anses du littoral à proximité de leurs territoires et postes de pêche.
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
Saint-Augustin est un village de pêcheurs de la Basse-Côte-Nord situé à environ 60 milles a l'ouest de Blanc-Sablon, la plus orientale des communautés du Québec. Il est relié à l'ensemble de la province par l'avion et par le bateau, du mois de mai au mois de décembre. L'absence de route, la distance qui le sépare des autres communautés du littoral ainsi que les accidents géographiques de la région en font une des communautés les plus isolées de toute la Côte.
Depuis quelques années, toutes les habitations du village sont loca-lisées sur les rives de la rivière Saint-Augustin, à quelques milles à peine des nombreuses îles qui en encombrent l'embouchure et qui ser-vent d'abri contre les forts vents du large. Autrefois, les familles étaient dispersées par petits groupes de deux, trois ou quatre maisons sur les îles le long des quarante milles de côté formant le front mari-time du territoire. Encore de nos jours, trois familles sur cinq quittent le village pendant les mois d'été pour s'installer sur les îles et les anses du littoral à proximité de leurs territoires et postes de pêche.
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