Résumé :
" L’avenir de la culture québécoise : quels sont les rêves collectifs ? La culture québécoise est-elle en crise ? ” Un article publié dans Que devient la culture québécoise ? Que voulons-nous qu’elle devienne ? pp. 28-29. Un cahier spécial de l’Institut du Nouveau Monde inséré dans le journal Le Devoir, Montréal, dimanche le 20 janvier 2007
Depuis quelques décennies, de nombreux intellectuels européens, notamment français, ont affirmé que la civilisation occidentale était en crise : fin des " grands récits ", des grandes idéologies et utopies qui ont soutenu le développement de l’Ouest au cours des deux ou trois derniers siècles ; rupture avec les traditions gréco-romaine et judéo-chrétienne ; mémoire douloureuse des horreurs du XXe siècle (génocides, totalitarismes, colonialismes…) ; déception, désarroi même devant une histoire qui n’a pas tenu ses promesses et qui semble maintenant se défaire, annonçant peut-être un nouveau cycle de violence et de guerres ; perte des repères, des croyances, des idéaux ; aggravation des signes d’anomie sociale (suicide, criminalité, désaffection institutionnelle, etc.). Il s’est ainsi créé un vide que met à profit une commercialisation à outrance, accélérant ainsi le déclin de l’ancien humanisme et accentuant les symptômes de crise.
Tel est, sommairement résumé, le diagnostic qui semble rallier la majorité des esprits. A ce propos, deux questions se posent. Dans quelle mesure ce diagnostic très sombre résiste-t-il à un examen critique ? Et qu’en est-il, plus précisément, de la culture québécoise ?
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Depuis quelques décennies, de nombreux intellectuels européens, notamment français, ont affirmé que la civilisation occidentale était en crise : fin des " grands récits ", des grandes idéologies et utopies qui ont soutenu le développement de l’Ouest au cours des deux ou trois derniers siècles ; rupture avec les traditions gréco-romaine et judéo-chrétienne ; mémoire douloureuse des horreurs du XXe siècle (génocides, totalitarismes, colonialismes…) ; déception, désarroi même devant une histoire qui n’a pas tenu ses promesses et qui semble maintenant se défaire, annonçant peut-être un nouveau cycle de violence et de guerres ; perte des repères, des croyances, des idéaux ; aggravation des signes d’anomie sociale (suicide, criminalité, désaffection institutionnelle, etc.). Il s’est ainsi créé un vide que met à profit une commercialisation à outrance, accélérant ainsi le déclin de l’ancien humanisme et accentuant les symptômes de crise.
Tel est, sommairement résumé, le diagnostic qui semble rallier la majorité des esprits. A ce propos, deux questions se posent. Dans quelle mesure ce diagnostic très sombre résiste-t-il à un examen critique ? Et qu’en est-il, plus précisément, de la culture québécoise ?
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