Résumé :
" En lisant les commentaires embarrassés et un peu froids de la presse officieuse sur la rencontre de M. Fallières et de l'empereur Nicolas II, nous songions que ce serait une triste et instructive histoire à écrire que celle de l'amitié franco-russe. Personne n'en est plus per-suadé que nous : l'alliance avec la Russie est bienfaisante et nécessaire. Si nous ne disons pas naturelle, c'est parce que toutes les alliances le sont, du moment qu'elles sont utiles, et que le système des " alliances naturelles " nous a fait trop de mal en son temps pour qu'il soit jamais à propos de le rajeunir. Mais plus on est partisan de l'amitié avec la Russie, plus on a de raisons de tenir à cette amitié et plus on voit les services qu'elle est capable de rendre, plus on est disposé à s'attrister sur les mauvaises chances qui l'ont frappée depuis ses origines et qui ne l'ont même pas épargnée lorsqu'elle a été dûment scellée et jurée solennellement. " - Jacques Bainville -
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