Le chien de Socrate

Fidèle à son maître, le chien de Socrate va se retrouver partout : rôdant sur les collines parlementaires, mordant, à l’occasion, un ministre ou un premier ministre, menaçant de tous ses crocs les riches et les puissants, aboyant devant les centrales syndicales, grattant les portes des écoles, tournant autour des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, pour débusquer les lâches et les incompétents.
" Je suis l’ami de Socrate, disait Platon, mais davantage de la vérité. " L'auteur reprend ce principe et exerce son métier de philosophe sans injurier ses protagoniste ; en les nommant, il les invite plutôt à sauter dans l’arène, seul vrai " terrain de la vérité ".
Le mariage des homosexuels, les droits des animaux, le sacerdoce des femmes, l’éradication de la pauvreté, la peine de mort, l’insémination des célibataires, le droit à la poitrine nue en public, la " mort fine " de quelques régions du Québec sont parmi les dix-neuf thèmes scrutés à la loupe.

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