" La croissance économique est la religion du monde moderne. " Elle est l’élixir qui apaise les conflits, la promesse du progrès indéfini. Elle offre une solution au drame ordinaire de la vie humaine qui est de vouloir ce qu’on n’a pas. " Mais la croissance est devenue intermittente, fugitive. " Tout à la recherche de boucs émissaires, le monde moderne évite pourtant la question centrale : que deviendra-t-il si la promesse d’une croissance indéfinie est devenue vaine ? L’auteur revisite les concepts de la consommation de masse et propose les nouveaux fondements d’une économie du bien-être et du bonheur. Il contribue à forger les clés d’un passage d’un système socio-économique basé sur la quantité à un système reposant sur la qualité, sans tomber dans l’utopie de la décroissance économique. Si le capitalisme du XXe siècle séparait les champs de l’économique et du social, le capitalisme du XXIe siècle tend à les intégrer. Les schémas socio-productifs postmodernes viennent " déconstruire " les systèmes modernes, en matière d’innovation technologique, d’organisation du travail, de financement des organisations, d’échanges mondialisés…
Ce nouvel essai rassemble toutes les qualités qui font le succès de librairie des parutions de Daniel Cohen (lauréat du prix Turgot 2009). Tour à tour anthropologue, sociologue, historien, politologue, il enrichit le lecteur par sa vision et son expertise de l’économie. L’écriture aérienne et ciselée emporte le lecteur dans un voyage vers l’avenir. Enfin, la capacité à surprendre illustre le thème central de ce nouvel ouvrage : est-ce la fin de la croissance ?
Source : Cercle Turgot