Résumé :
" Pour venger la spiritualité pure, Fichte retrouve naturellement les cadres de la pensée spinoziste : l’ordre divin, expliquera-t-il plus tard à Heusinger, ce n’est pas ce qu’imagine le dogmatisme des théologiens, le mécanisme pré-établi d’un ordo ordinatus, c’est l’ordre de la législation morale, qui est ordo ordinans. Mais il apparaît aussi que le matérialisme du trône et de l’autel est un et indivisible, comme est une et indivisible la cause de la liberté politique et de l’autonomie religieuse. Fichte avait préludé à la Doctrine de la science, non seulement par la publication anonyme de l’Essai d’une critique de toute révélation, qui avait mérité l’honneur d’être attribué à Kant, mais aussi par des Observations destinées à rectifier les jugements du public sur la Révolution française. " - Léon Brunschvicg -
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