Résumé :
Les marxistes et l'émancipation de la femme (1976). Montréal : Les Presses socialistes internationales, 1976, 48 pages. Collection : Documents du Groupe socialiste des travailleurs du Québec, no 2.
Dans tous les pays capitalistes, même ceux qui se prétendent les plus démocratiques, les femmes sont doublement opprimées : d'une part comme membres des classes laborieuses par le régime du profit, d'autre part, comme femmes, parce que pèse sur elles seules le fardeau des tâches domestiques et que les institutions et les lois les maintiennent dans une situation de profonde inégalité par rapport à l'homme.
Au cours des dernières années, les luttes contre cette oppression ont connu une importance grandissante ; luttes pour un système public de garderies, pour le droit à l'avortement, pour le salaire égal à travail égal, etc. Au Québec notamment les femmes ont été de plus en plus nombreuses à combattre pour ces droits. Le mouvement ouvrier organisé s'est engagé dans des revendications et des batailles sur la situation des femmes impliquant l'ensemble des travailleurs. La Centrale de l'Enseignement du Québec, la Fédération des Travailleurs du Québec ont produit des documents qui révélaient une conscience aiguë du sort fait à la femme en régime capitaliste en même temps qu'ils appuyaient les luttes déjà entreprises en vue de les renforcer et de les élargir. Les délégués au congrès de la Confédération des Syndicats Nationaux en 1974 décidaient de doter leur centrale d'une position élaborée sur la question en vue du congrès de 1976.
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Dans tous les pays capitalistes, même ceux qui se prétendent les plus démocratiques, les femmes sont doublement opprimées : d'une part comme membres des classes laborieuses par le régime du profit, d'autre part, comme femmes, parce que pèse sur elles seules le fardeau des tâches domestiques et que les institutions et les lois les maintiennent dans une situation de profonde inégalité par rapport à l'homme.
Au cours des dernières années, les luttes contre cette oppression ont connu une importance grandissante ; luttes pour un système public de garderies, pour le droit à l'avortement, pour le salaire égal à travail égal, etc. Au Québec notamment les femmes ont été de plus en plus nombreuses à combattre pour ces droits. Le mouvement ouvrier organisé s'est engagé dans des revendications et des batailles sur la situation des femmes impliquant l'ensemble des travailleurs. La Centrale de l'Enseignement du Québec, la Fédération des Travailleurs du Québec ont produit des documents qui révélaient une conscience aiguë du sort fait à la femme en régime capitaliste en même temps qu'ils appuyaient les luttes déjà entreprises en vue de les renforcer et de les élargir. Les délégués au congrès de la Confédération des Syndicats Nationaux en 1974 décidaient de doter leur centrale d'une position élaborée sur la question en vue du congrès de 1976.
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