Aujourdhui, d'après le GIEC, les émissions mondiales de CO2 atteignaient environ 36 gigatonnes en 2019. Les températures mondiales ont augmenté d'environ 1,2°C par rapport à l'ère préindustrielle.
En 2050, sans réduction significative des émissions, nous pourrions assister à une hausse des températures de 2°C à 4°C. Cela entraînerait une augmentation des événements climatiques extrêmes et le niveau de la mer pourrait s'élever de 0,3 à 0,6 mètre, menaçant les zones côtières densément peuplées.
La disparition continue des espèces et la dégradation des écosystèmes pourraient réduire la résilience de la nature. Selon le WWF, les taux d'extinction des espèces sont désormais 100 à 1 000 fois plus élevés que le taux naturel, principalement à cause du changement climatique, de la déforestation, de la pollution et de l'exploitation des habitats naturels.
Environ 75 % de la surface terrestre a été significativement altérée par l'activité humaine, et 85 % des zones humides présentes en 1700 avaient disparu d'ici 2000. Les projections indiquent que jusqu'à 90 % des coraux pourraient mourir en raison du réchauffement des océans et de l'acidification si les températures mondiales augmentent de 1,5 °C à 2 °C.
La Liste rouge de l'UICN recense plus de 31 000 espèces menacées d'extinction, incluant 41 % des amphibiens, 26 % des mammifères, et 14 % des oiseaux.
Si nous continuons de suivre un modèle économique centré sur l'hyper croissance jusqu'en 2050, nous pourrions observer des impacts économiques significatifs. Les 10 % les plus riches de la population mondiale détenaient 76 % de la richesse totale en 2019. Si cette tendance persiste, les 1 % les plus riches pourraient détenir plus de 90 % de la richesse globale, exacerbant les inégalités à un niveau potentiellement déstabilisateur. Ainsi, si nous ne changeons rien, les inégalités de revenus et de richesse pourraient devenir encore plus marquées. Les groupes déjà vulnérables pourraient faire face à une discrimination continue ou aggravée dans plusieurs sphères de la vie sociale.
Les politiques monétaires expansionnistes ont mené à des bulles spéculatives dans divers secteurs comme l'immobilier et les technologies. La dette publique dans les pays avancés a souvent dépassé 100 % de leur PIB en 2021.
L'exploitation intensive des ressources naturelles pour soutenir la croissance économique conduit déjà à des déficits en matières premières critiques, comme les métaux rares essentiels pour la technologie.
La raréfaction de l'eau douce et la dépendance aux combustibles fossiles pourraient mener à des tensions accrues entre les nations. Le changement climatique devrait augmenter le nombre de migrants climatiques, créant des pressions sur les pays d'accueil et exacerbant les tensions nationalistes.
Pour éviter ces scénarios, des politiques proactives axées sur la réduction des inégalités, la promotion de l'inclusion sociale et la garantie de l'accès équitable aux services essentiels sont essentielles. Ignorer ces questions pourrait radicalement transformer le paysage mondial, entraînant une instabilité accrue, des conflits sur les ressources, et une reconfiguration des alliances internationales.
En 2050, sans réduction significative des émissions, nous pourrions assister à une hausse des températures de 2°C à 4°C. Cela entraînerait une augmentation des événements climatiques extrêmes et le niveau de la mer pourrait s'élever de 0,3 à 0,6 mètre, menaçant les zones côtières densément peuplées.
La disparition continue des espèces et la dégradation des écosystèmes pourraient réduire la résilience de la nature. Selon le WWF, les taux d'extinction des espèces sont désormais 100 à 1 000 fois plus élevés que le taux naturel, principalement à cause du changement climatique, de la déforestation, de la pollution et de l'exploitation des habitats naturels.
Environ 75 % de la surface terrestre a été significativement altérée par l'activité humaine, et 85 % des zones humides présentes en 1700 avaient disparu d'ici 2000. Les projections indiquent que jusqu'à 90 % des coraux pourraient mourir en raison du réchauffement des océans et de l'acidification si les températures mondiales augmentent de 1,5 °C à 2 °C.
La Liste rouge de l'UICN recense plus de 31 000 espèces menacées d'extinction, incluant 41 % des amphibiens, 26 % des mammifères, et 14 % des oiseaux.
Si nous continuons de suivre un modèle économique centré sur l'hyper croissance jusqu'en 2050, nous pourrions observer des impacts économiques significatifs. Les 10 % les plus riches de la population mondiale détenaient 76 % de la richesse totale en 2019. Si cette tendance persiste, les 1 % les plus riches pourraient détenir plus de 90 % de la richesse globale, exacerbant les inégalités à un niveau potentiellement déstabilisateur. Ainsi, si nous ne changeons rien, les inégalités de revenus et de richesse pourraient devenir encore plus marquées. Les groupes déjà vulnérables pourraient faire face à une discrimination continue ou aggravée dans plusieurs sphères de la vie sociale.
Les politiques monétaires expansionnistes ont mené à des bulles spéculatives dans divers secteurs comme l'immobilier et les technologies. La dette publique dans les pays avancés a souvent dépassé 100 % de leur PIB en 2021.
L'exploitation intensive des ressources naturelles pour soutenir la croissance économique conduit déjà à des déficits en matières premières critiques, comme les métaux rares essentiels pour la technologie.
La raréfaction de l'eau douce et la dépendance aux combustibles fossiles pourraient mener à des tensions accrues entre les nations. Le changement climatique devrait augmenter le nombre de migrants climatiques, créant des pressions sur les pays d'accueil et exacerbant les tensions nationalistes.
Pour éviter ces scénarios, des politiques proactives axées sur la réduction des inégalités, la promotion de l'inclusion sociale et la garantie de l'accès équitable aux services essentiels sont essentielles. Ignorer ces questions pourrait radicalement transformer le paysage mondial, entraînant une instabilité accrue, des conflits sur les ressources, et une reconfiguration des alliances internationales.
Ce que peut apporter le design fiction
Le design fiction est une méthode qui se situe à l'intersection du design, de la science-fiction et de la recherche spéculative. Elle est utilisée pour imaginer et projeter des scénarios futurs à travers la création d'objets, de services, de scénarios ou d'installations fictifs. L'objectif est d'explorer les impacts potentiels de nouvelles technologies, innovations, ou changements sociaux et environnementaux.
Cette approche permet aux concepteurs, chercheurs, entreprises, et politiciens de visualiser des futurs possibles, souvent en extrapolant à partir de tendances technologiques ou sociales actuelles. Le design fiction sert ainsi à stimuler la réflexion critique sur les implications à long terme des choix technologiques et sociétaux que nous faisons aujourd'hui.
Les artefacts créés dans le cadre du design fiction, qui peuvent inclure des films, des prototypes, des produits ou des récits, ne sont pas destinés à être commercialisés ou à devenir réels. Ils sont plutôt conçus comme des outils de discussion pour susciter le débat et la réflexion sur des questions complexes, souvent en posant des "et si?" provocateurs. Par exemple, un projet de design fiction pourrait explorer les conséquences d'une société où tout le monde porterait un dispositif de surveillance personnelle en permanence.
Le design fiction est donc un moyen puissant pour anticiper les défis futurs, questionner les orientations actuelles de notre développement et envisager des alternatives. Cela aide les décideurs et le public à envisager les conséquences moins évidentes de l'adoption de nouvelles technologies ou politiques.
Cette approche permet aux concepteurs, chercheurs, entreprises, et politiciens de visualiser des futurs possibles, souvent en extrapolant à partir de tendances technologiques ou sociales actuelles. Le design fiction sert ainsi à stimuler la réflexion critique sur les implications à long terme des choix technologiques et sociétaux que nous faisons aujourd'hui.
Les artefacts créés dans le cadre du design fiction, qui peuvent inclure des films, des prototypes, des produits ou des récits, ne sont pas destinés à être commercialisés ou à devenir réels. Ils sont plutôt conçus comme des outils de discussion pour susciter le débat et la réflexion sur des questions complexes, souvent en posant des "et si?" provocateurs. Par exemple, un projet de design fiction pourrait explorer les conséquences d'une société où tout le monde porterait un dispositif de surveillance personnelle en permanence.
Le design fiction est donc un moyen puissant pour anticiper les défis futurs, questionner les orientations actuelles de notre développement et envisager des alternatives. Cela aide les décideurs et le public à envisager les conséquences moins évidentes de l'adoption de nouvelles technologies ou politiques.
Et si vous mettiez en place cet exercice avec votre équipe de direction ?
L'exercice du pire cauchemar en design thinking, également connu sous le nom de "worst-case scenario", est une technique utilisée pour explorer les conséquences négatives potentielles d'un projet avant qu'ils ne soient finalisés et mis en œuvre. Cet exercice permet aux équipes de conception et aux parties prenantes de prévoir des problèmes et de développer des tactiques pour les atténuer ou les éviter. Il est très recommandé de le faire à propos de la stratégie de l'entreprise, surtout dans les périodes oùo tout va bien. :
Objectif:
L'objectif principal est de stimuler la pensée anticipative, en identifiant les risques et les points de défaillance possibles dans une stratégie. Cela aide à renforcer le projet stratégique en intégrant des mesures de sécurité, des alternatives et des améliorations qui pourraient autrement être négligées.
Déroulement de l'exercice
L'équipe clarifie lla stratégue à analyser, en définissant clairement ses objectif
Brainstorming des scénarios de cauchemar
Les participants sont invités à imaginer tout ce qui pourrait mal tourner concernant la stratégie. Cela comprend les défaillances techniques, les erreurs d'utilisation, les réactions négatives des utilisateurs, les problèmes légaux, éthiques, sociaux, et environnementaux. L'idée est d'être créatif et d'envisager les pires résultats possibles.
Chaque scénario de cauchemar est examiné pour comprendre comment et pourquoi il pourrait se produire. Cette analyse inclut l'identification des facteurs contributifs, des lacunes dans la planification ou la conception, et des suppositions potentiellement erronées.
Pour chaque scénario de cauchemar, l'équipe développe des stratégies pour éviter ou minimiser le risque. Cela peut inclure des modifications de conception, des tests supplémentaires, des formations pour les utilisateurs, ou des changements dans les procédures opérationnelles.
Les solutions sont évaluées pour leur faisabilité et leur impact potentiel, puis intégrées dans le plan de projet global pour améliorer la robustesse du produit ou service final.
Avantages
Préparation aux risques : Permet aux équipes de mieux préparer et planifier des réponses aux situations d'urgence ou aux échecs.
En envisageant les pires scénarios, de nouvelles idées peuvent émerger pour améliorer le design et la fonctionnalité du projet.
Engagement des parties prenantes : Encourage une implication plus profonde des parties prenantes qui peuvent voir comment leurs préoccupations et leurs idées de risques sont prises en compte.
L'exercice du pire cauchemar est une partie essentielle du design thinking car il encourage une approche proactive face aux défis potentiels. En anticipant les problèmes avant qu'ils ne surviennent, les équipes peuvent concevoir des solutions plus durables, sécurisées et utilisables, renforçant ainsi la confiance des utilisateurs et des parties prenantes dans le projet final.
Si vous souhaitez être aidé dans cet exercice contacter 4tempsdumanagement@gmail.com
Objectif:
L'objectif principal est de stimuler la pensée anticipative, en identifiant les risques et les points de défaillance possibles dans une stratégie. Cela aide à renforcer le projet stratégique en intégrant des mesures de sécurité, des alternatives et des améliorations qui pourraient autrement être négligées.
Déroulement de l'exercice
L'équipe clarifie lla stratégue à analyser, en définissant clairement ses objectif
Brainstorming des scénarios de cauchemar
Les participants sont invités à imaginer tout ce qui pourrait mal tourner concernant la stratégie. Cela comprend les défaillances techniques, les erreurs d'utilisation, les réactions négatives des utilisateurs, les problèmes légaux, éthiques, sociaux, et environnementaux. L'idée est d'être créatif et d'envisager les pires résultats possibles.
Chaque scénario de cauchemar est examiné pour comprendre comment et pourquoi il pourrait se produire. Cette analyse inclut l'identification des facteurs contributifs, des lacunes dans la planification ou la conception, et des suppositions potentiellement erronées.
Pour chaque scénario de cauchemar, l'équipe développe des stratégies pour éviter ou minimiser le risque. Cela peut inclure des modifications de conception, des tests supplémentaires, des formations pour les utilisateurs, ou des changements dans les procédures opérationnelles.
Les solutions sont évaluées pour leur faisabilité et leur impact potentiel, puis intégrées dans le plan de projet global pour améliorer la robustesse du produit ou service final.
Avantages
Préparation aux risques : Permet aux équipes de mieux préparer et planifier des réponses aux situations d'urgence ou aux échecs.
En envisageant les pires scénarios, de nouvelles idées peuvent émerger pour améliorer le design et la fonctionnalité du projet.
Engagement des parties prenantes : Encourage une implication plus profonde des parties prenantes qui peuvent voir comment leurs préoccupations et leurs idées de risques sont prises en compte.
L'exercice du pire cauchemar est une partie essentielle du design thinking car il encourage une approche proactive face aux défis potentiels. En anticipant les problèmes avant qu'ils ne surviennent, les équipes peuvent concevoir des solutions plus durables, sécurisées et utilisables, renforçant ainsi la confiance des utilisateurs et des parties prenantes dans le projet final.
Si vous souhaitez être aidé dans cet exercice contacter 4tempsdumanagement@gmail.com