" Le travail est par définition une constellation d'actes humains (actes de relations, de sentiments, de paroles, de créations, d'imagination, de pensées...) , c'est-à-dire un réseau de mises au monde des multiples facettes du sujet. Son rôle ultime est d'établir l'harmonie, en tant que médiateur, entre l'homme et son milieu. Mais cela est-il possible dans une situation où l'homme est réifié et mis au rang d'instrument de production, déniant ainsi toute racine ontologique, donc toute signification à son acte ? "
" Les behavioristes voient le comportement de l’être humain comme une série de réactions, comme une résultante de chaînes de causalité où l'homme est plus passif qu'actif. Par voie de conséquence, les principes qui guident les conduites humaines peuvent être dérivés de l'étude d'organismes plus simples. "
" Quelle est donc la méthode qui, tout en tenant compte de l'observateur, réhabilitera l'homme comme sujet, comme acteur actif dans son devenir et dans la connaissance sur lui, et son travail comme fait social intégrant l'être, l'expérience et le milieu dans une même unité de perspective, certes complexe, mais appréhendant cette réalité pour ce qu'elle est : synthétique et dialectique ? L'ethnologie et son intégration du terrain et d'une multidisciplinarité de base nous semble pouvoir répondre à cette exigence. "