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Paysans de la Réunion
Résumé :
Paysans de la Réunion - Extrait de L'Annuaire des pays de l'Océan indien, vol. VIII, 1981, pp. 145-240. Centre d'Études et de Recherches sur les sociétés de l'Océan Indien. Fondation Pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien. Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 1984
" Paysans de la Réunion " examine l'évolution de la population agricole des zones sucrières de la Réunion. En confrontant des témoignages sur le passé récent, des entretiens sur la vie actuelle et l'analyse sociologique des zones de plantation, l'étude veut attirer l'attention sur une " proto-paysannerie " menacée.
On a en effet tendance à ignorer que l'avenir agricole de la Réunion se joue largement dans les terres chaudes occupées actuellement par la canne à sucre et les grands domaines. Occupées à l'aménagement des " hauts " de l'île, les autorités laissent se perpétuer dans les terres basses, qui sont les plus riches, une production dont on peut légitimement se demander si elle correspond aux besoins actuels de l'île. Sans apporter de réponse, l'étude aspire à poser le problème en plaçant au premier plan une population agricole que menacent les transformations techniques récentes de l'industrie et de l'agriculture sucrière, et qui ne se voit offrir d'autres possibilités que l'émigration vers les villes ou hors de l'île.
Utilisant largement les transcriptions de récits autobiographiques, le texte apporte non seulement une analyse sociologique, mais aussi la voix des principaux intéressés, et leurs propres analyses.
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
" Paysans de la Réunion " examine l'évolution de la population agricole des zones sucrières de la Réunion. En confrontant des témoignages sur le passé récent, des entretiens sur la vie actuelle et l'analyse sociologique des zones de plantation, l'étude veut attirer l'attention sur une " proto-paysannerie " menacée.
On a en effet tendance à ignorer que l'avenir agricole de la Réunion se joue largement dans les terres chaudes occupées actuellement par la canne à sucre et les grands domaines. Occupées à l'aménagement des " hauts " de l'île, les autorités laissent se perpétuer dans les terres basses, qui sont les plus riches, une production dont on peut légitimement se demander si elle correspond aux besoins actuels de l'île. Sans apporter de réponse, l'étude aspire à poser le problème en plaçant au premier plan une population agricole que menacent les transformations techniques récentes de l'industrie et de l'agriculture sucrière, et qui ne se voit offrir d'autres possibilités que l'émigration vers les villes ou hors de l'île.
Utilisant largement les transcriptions de récits autobiographiques, le texte apporte non seulement une analyse sociologique, mais aussi la voix des principaux intéressés, et leurs propres analyses.
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