Résumé :
Les recherches antérieures ont conclu que les centres de détention pour femmes à travers le monde présentaient cinq problèmes majeurs :
1 - l'absence discriminatoire de programmes de formation et de travail ;
2 - des mesures de sécurité excessives ;
3 - des édifices qui ne permettent pas le classement des détenues ;
4 - la rareté d'unités pour les mères et les enfants ;
5 - une localisation des établissements carcéraux qui contribue à la dislocation des liens familiaux.
Plus important encore, la majorité des femmes emprisonnées pourraient être " gardées " autrement. Les cinq auteurs de Prisons pour femmes ont étudié vingt-quatre prisons dans huit pays différents, les unes fermées, les autres ouvertes, observant des unités pour les mères et les enfants (en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne) ; des prisons entièrement mixtes (au Danemark) ; des ateliers et des classes mixtes (en Allemagne et en Finlande) ; des programmes d'études complets et interactifs (au Minnesota et en Angleterre), trois prisons autogérées (au Danemark et en Angleterre), le recours généralisé à la prison ouverte (au Danemark).
La conclusion est simple :
1 - 85 % des condamnées pourraient être " gardées " autrement qu'en prison fermée ;
2 - il existe des mesures rendant moins inéquitables les conditions de vie des femmes en prison ; on les trouve réunies à la Prison de Shakopee, au Minnesota. Si l'emprisonnement s'impose, la preuve existe qu'on peut le faire mieux, à moindre coût et avec de meilleurs résultats.
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1 - l'absence discriminatoire de programmes de formation et de travail ;
2 - des mesures de sécurité excessives ;
3 - des édifices qui ne permettent pas le classement des détenues ;
4 - la rareté d'unités pour les mères et les enfants ;
5 - une localisation des établissements carcéraux qui contribue à la dislocation des liens familiaux.
Plus important encore, la majorité des femmes emprisonnées pourraient être " gardées " autrement. Les cinq auteurs de Prisons pour femmes ont étudié vingt-quatre prisons dans huit pays différents, les unes fermées, les autres ouvertes, observant des unités pour les mères et les enfants (en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne) ; des prisons entièrement mixtes (au Danemark) ; des ateliers et des classes mixtes (en Allemagne et en Finlande) ; des programmes d'études complets et interactifs (au Minnesota et en Angleterre), trois prisons autogérées (au Danemark et en Angleterre), le recours généralisé à la prison ouverte (au Danemark).
La conclusion est simple :
1 - 85 % des condamnées pourraient être " gardées " autrement qu'en prison fermée ;
2 - il existe des mesures rendant moins inéquitables les conditions de vie des femmes en prison ; on les trouve réunies à la Prison de Shakopee, au Minnesota. Si l'emprisonnement s'impose, la preuve existe qu'on peut le faire mieux, à moindre coût et avec de meilleurs résultats.
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