" Il faut un leader pour organiser la vie en communauté et représenter le garant de cette structure. Sa mission est de protéger la tribu et d’assurer la survie et la coexistence de tous. C’est un rapport équilibré : en échange du pouvoir qui lui est confié, le leader devient responsable du groupe dont il prend les commandes. Il doit faire passer leurs intérêts en priorité, au détriment des siens si besoin est. En prenant les décisions, le leader accepte aussi de s’exposer aux risques. Dans le cadre d’une entreprise, il ne voit pas ses employés comme des subalternes sacrifiables, mais comme des personnes dont il a la charge. En retour, les employés lui accordent leur confiance et leur loyauté. Grâce à cette protection et cette humanisation des rapports, la présence d’un leader fort apporte harmonie et stabilité au sein du groupe. On assiste à la formation d’un " cercle de sécurité ", un groupe de personnes solidaires faisant face ensemble aux potentielles menaces ou aux défis extérieurs. Considérées et respectées, elles peuvent alors s’épanouir dans leur travail et en deviennent d’autant plus efficaces. "
" Plus le cercle de sécurité est étendu, englobant chaque membre au lieu de se limiter à un petit nombre de privilégiés, plus ses vertus ressortent. La solidarité fonctionne autant de manière verticale qu’horizontale, entre les employés. Ceux-ci se sentent libres de dialoguer de manière plus ouverte ; ils osent plus facilement soulever les problèmes et proposer de nouvelles solutions, prendre l’initiative, innover. Le leader, lui, doit être capable de déléguer, confiant des responsabilités aux personnes qui œuvrent sur le terrain et disposent directement de toutes les informations. Toutes les compétences sont mises à profit et s’additionnent au lieu de rivaliser. Dans le cadre d’une entreprise, ce type de groupe est l’un des plus solides et féconds sur le long terme, en plus d’apporter à ses membres un réel épanouissement. "
" Nous vivons de plus en plus dans une société d’abondance où tout perd de sa valeur, y compris les personnes. Le monde s’ouvre, les médias et les communications offrent l’accès à tout. Cette échelle de plus en plus large distend les rapports humains, interdisant parfois tout lien direct. Les entreprises deviennent souvent des groupes immenses où les employés sont des numéros plus que des individus. Avec le marketing, elles cherchent à définir les besoins d’un " consommateur " lambda et sans visage. "
" Quand le client ou l’employé deviennent des réalités abstraites, il est bien plus facile de prendre sans état d’âme des décisions aux conséquences potentiellement graves pour eux, dans un simple souci de productivité. C’est ainsi que des pratiques comme les vagues de licenciements ont pu se mettre en place au point de faire aujourd'hui partie intégrante du système. La recherche du profit à tout prix s’impose de plus en plus, au détriment de toutes les autres préoccupations. Le règne du court terme peut conduire à braver l’éthique et les risques divers, financiers, humains ou environnementaux, devant la tentation d’un gros bénéfice. On ne suit alors plus les règles que quand on en a l’obligation et au sens le plus strict, au lieu de se préoccuper des conséquences globales de ses actes. De telles attitudes causent une très forte instabilité et des conséquences potentiellement désastreuses. "
" Plus le cercle de sécurité est étendu, englobant chaque membre au lieu de se limiter à un petit nombre de privilégiés, plus ses vertus ressortent. La solidarité fonctionne autant de manière verticale qu’horizontale, entre les employés. Ceux-ci se sentent libres de dialoguer de manière plus ouverte ; ils osent plus facilement soulever les problèmes et proposer de nouvelles solutions, prendre l’initiative, innover. Le leader, lui, doit être capable de déléguer, confiant des responsabilités aux personnes qui œuvrent sur le terrain et disposent directement de toutes les informations. Toutes les compétences sont mises à profit et s’additionnent au lieu de rivaliser. Dans le cadre d’une entreprise, ce type de groupe est l’un des plus solides et féconds sur le long terme, en plus d’apporter à ses membres un réel épanouissement. "
" Nous vivons de plus en plus dans une société d’abondance où tout perd de sa valeur, y compris les personnes. Le monde s’ouvre, les médias et les communications offrent l’accès à tout. Cette échelle de plus en plus large distend les rapports humains, interdisant parfois tout lien direct. Les entreprises deviennent souvent des groupes immenses où les employés sont des numéros plus que des individus. Avec le marketing, elles cherchent à définir les besoins d’un " consommateur " lambda et sans visage. "
" Quand le client ou l’employé deviennent des réalités abstraites, il est bien plus facile de prendre sans état d’âme des décisions aux conséquences potentiellement graves pour eux, dans un simple souci de productivité. C’est ainsi que des pratiques comme les vagues de licenciements ont pu se mettre en place au point de faire aujourd'hui partie intégrante du système. La recherche du profit à tout prix s’impose de plus en plus, au détriment de toutes les autres préoccupations. Le règne du court terme peut conduire à braver l’éthique et les risques divers, financiers, humains ou environnementaux, devant la tentation d’un gros bénéfice. On ne suit alors plus les règles que quand on en a l’obligation et au sens le plus strict, au lieu de se préoccuper des conséquences globales de ses actes. De telles attitudes causent une très forte instabilité et des conséquences potentiellement désastreuses. "
" L’individualisme et l’obsession de la performance nuisent gravement à la culture d’entreprise. Sous la direction d’un mauvais leader, celle-ci peut même se retrouver totalement détruite. Impossible dans ce cas d’établir un cercle de sécurité solide : chacun craint pour sa place et voit l’autre comme un ennemi potentiel, supérieur comme collègue. Cette ambiance de méfiance inhibe toute communication ou prise d’initiative et peut sérieusement handicaper l’entreprise, en plus de créer une atmosphère de stress invivable au quotidien. "
" L’intégrité est la vertu première d’un bon leader, qui doit rester en accord avec ses valeurs et dire la vérité en toutes circonstances, même lorsqu'il s’agit d’avouer ses erreurs. Cela lui vaut respect et loyauté, et l’exemple du leader influence toute l’entreprise. Dans une culture ouverte et honnête, les employés seront bien plus susceptibles de laisser s’exprimer ces mêmes qualités sans craindre que cela finisse par leur porter préjudice. Au contraire, le mensonge cultive la méfiance et empêche l’établissement de rapports sains. "