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" Sur la nature du politique "
Résumé :
" Sur la nature du politique " - Un article publié dans la revue Travaux et communications de l'Académie des sciences morales et politiques, Montréal, vol. 1, 1973, pp. 79-89. 278 pp.
Le fait politique résiste à qui veut l'enfermer dans une définition. Phénomène probablement sui generis, multivoque et toujours indicible par quelque côté, c'est une des choses du monde le plus partagées. La façon même d'en parler devient une espèce de " méta-politique ". Des auteurs ont pu l'assimiler à des besoins primaires comme la sexualité, ou le comparer au théâtre et aux arts du spectacle en général y compris les sports, ou encore suggérer des parallèles inattendus avec la gastronomie, l'astrologie et d'autres à peine moins étonnants avec des techniques artisanales comme le tissage des tapis d'Orient, pour ne pas rappeler les analogies plus courantes avec le fonctionnement des calculeuses électroniques ou des organismes biologiques. La seule proposition à faire assez aisément unanimité à son sujet serait la boutade que c'est un mal aussi généralisé que nécessaire.
On n'est jamais sûr de bien connaître ce dont l'on parle ; mais il faut toujours savoir ce dont l'on parle. On se satisfera, pour simple fin stratégique de la recherche, d'une notion élémentaire de ce qui est politique par une distinction empirique de ce qui l'est par rapport à ce qui ne l'est pas, ne l'est pas encore ou ne l'est que virtuellement. L'exigence minimale de la seule détermination (sans définition) du politique comportera sa nécessité absolue de devoir recouvrir tout le politique et de s'étendre à tous les faits qu'on pourra qualifier de " politiques ".
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
Le fait politique résiste à qui veut l'enfermer dans une définition. Phénomène probablement sui generis, multivoque et toujours indicible par quelque côté, c'est une des choses du monde le plus partagées. La façon même d'en parler devient une espèce de " méta-politique ". Des auteurs ont pu l'assimiler à des besoins primaires comme la sexualité, ou le comparer au théâtre et aux arts du spectacle en général y compris les sports, ou encore suggérer des parallèles inattendus avec la gastronomie, l'astrologie et d'autres à peine moins étonnants avec des techniques artisanales comme le tissage des tapis d'Orient, pour ne pas rappeler les analogies plus courantes avec le fonctionnement des calculeuses électroniques ou des organismes biologiques. La seule proposition à faire assez aisément unanimité à son sujet serait la boutade que c'est un mal aussi généralisé que nécessaire.
On n'est jamais sûr de bien connaître ce dont l'on parle ; mais il faut toujours savoir ce dont l'on parle. On se satisfera, pour simple fin stratégique de la recherche, d'une notion élémentaire de ce qui est politique par une distinction empirique de ce qui l'est par rapport à ce qui ne l'est pas, ne l'est pas encore ou ne l'est que virtuellement. L'exigence minimale de la seule détermination (sans définition) du politique comportera sa nécessité absolue de devoir recouvrir tout le politique et de s'étendre à tous les faits qu'on pourra qualifier de " politiques ".
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