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" Une révolution pas si tranquille... avant 1960 "
Résumé :
" Une révolution pas si tranquille... avant 1960 " - Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jean-François Léonard, Georges-Emile Lapalme, pp. 61-71. Montréal : Les Presses de l'Université du Québec, 1988, 303 pp. Collection : Les leaders politiques du Québec contemporain.
Ni la " transmutation ", ni la " liquidation ", ni le " rattrapage " ne décrivent ou n'expliquent la Révolution tranquille. Quand on parlait de la domination duplessiste de cette époque médiévale ... si on murmurait des noms d'opposition on osait parler de Lapalme et de son parti, du Devoir et de Jean Marchand).
Les époques historiques ont des " renommées " diverses. Dans la conscience collective des peuples, des classes et des sociétés, certaines sont marquées d'un signe positif, d'autres font l'objet d'un bilan négatif. Ainsi au Québec, sans remonter plus loin que l'après-Deuxième Guerre mondiale, il est remarquable de noter que la période de la Révolution tranquille est dotée d'une renommée extrêmement favorable, que beaucoup s'en réclament, alors que la décennie précédente est considérée jusque dans sa désignation comme une période noire. C'est un signe. Ici, c'est la révolution et le changement, (même tranquille...), qui sont prestigieux dans la mémoire collective, ainsi qu'aux yeux des chercheurs-es et des analystes, tandis que le conservatisme rétrograde des années antérieures est l'objet d'un phénomène de rejet.
Télécharger l'ouvrage sur Les Classiques des sciences sociales
Ni la " transmutation ", ni la " liquidation ", ni le " rattrapage " ne décrivent ou n'expliquent la Révolution tranquille. Quand on parlait de la domination duplessiste de cette époque médiévale ... si on murmurait des noms d'opposition on osait parler de Lapalme et de son parti, du Devoir et de Jean Marchand).
Les époques historiques ont des " renommées " diverses. Dans la conscience collective des peuples, des classes et des sociétés, certaines sont marquées d'un signe positif, d'autres font l'objet d'un bilan négatif. Ainsi au Québec, sans remonter plus loin que l'après-Deuxième Guerre mondiale, il est remarquable de noter que la période de la Révolution tranquille est dotée d'une renommée extrêmement favorable, que beaucoup s'en réclament, alors que la décennie précédente est considérée jusque dans sa désignation comme une période noire. C'est un signe. Ici, c'est la révolution et le changement, (même tranquille...), qui sont prestigieux dans la mémoire collective, ainsi qu'aux yeux des chercheurs-es et des analystes, tandis que le conservatisme rétrograde des années antérieures est l'objet d'un phénomène de rejet.
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