En répondant à cette question, vous y verrez plus clair pour 2013... RV sur la page facebook des 4 Temps du Management
Traduction en français de la conférence de Candy Chang
Les gens autour de nous peuvent contribuer à améliorer nos vies. Nous ne rencontrons pas tous nos voisins, alors beaucoup de sagesse n'est jamais transmise, même si nous partageons les mêmes espaces publics.
Ces dernières années, j'ai testé des façons de partager plus avec mes voisins dans l'espace public, à l'aide d'outils simples tels que des autocollants, des pochoirs et de la craie. Et ces projets proviennent de questions que je me suis posées, par exemple, combien mes voisins paient-ils pour leurs appartements ? (Rires) Comment pouvons-nous prêter et emprunter plus de choses sans frapper aux portes des autres à un mauvais moment ? Comment pouvons-nous partager plus de nos souvenirs de nos bâtiments abandonnés, et acquérir une meilleure compréhension de notre paysage ? Et comment pouvons-nous partager plus de nos espoirs pour nos vitrines vides, pour que nos communautés puissent aujourd'hui refléter nos besoins et nos rêves ?
Je vis à la Nouvelle-Orléans, et j'aime la Nouvelle-Orléans. Mon âme est toujours apaisée par les chênes géants, qui abritent les amants, les ivrognes et les rêveurs depuis des centaines d'années, et je fais confiance à une ville qui fait toujours de la place à la musique. (Rires) J'ai l'impression que chaque fois que quelqu'un éternue, la Nouvelle-Orléans a une parade. (Rires) La ville dispose de la plus belle architecture du monde, mais elle a également parmi les villes avec le plus de propriétés abandonnées en Amérique.
J'habite près de cette maison, et j'ai réfléchi à comment je pouvais en faire un espace plus agréable pour mon quartier, et j'ai aussi pensé à quelque chose qui a changé ma vie pour toujours.
En 2009, j'ai perdu quelqu'un que j'aimais beaucoup. Elle s'appelait Joan, et c'était une mère pour moi, et sa mort a été soudaine et inattendue. Et j'ai beaucoup pensé à la mort, et ça m'a rendue très reconnaissante du temps que j'avais eu et ça m'a éclairé sur les choses qui ont du sens dans ma vie maintenant. Mais je lutte pour maintenir cette perspective dans ma vie quotidienne. J'ai l'impression qu'il est facile d'être pris par le quotidien, et d'oublier ce qui compte vraiment.
Alors, avec l'aide des amis anciens et nouveaux, j'ai transformé le côté de cette maison abandonnée en un tableau noir géant et j'y ai peint au pochoir une phrase dont il faut remplir les blancs : " Avant de mourir, je veux... " Tous ceux qui passent devant peuvent ramasser un morceau de craie, réfléchir à leur vie et partager leurs aspirations personnelles dans l'espace public.
Je ne savais pas quoi attendre de cette expérience, mais le lendemain, le mur était entièrement rempli, et il a continué à se remplir. Et je voudrais partager quelques choses que les gens ont écrit sur ce mur.
" Avant de mourir, je veux être jugé pour piratage. " (Rires) " Avant de mourir, je veux me tenir à cheval sur la ligne de changement de date." " Avant de mourir, je veux chanter pour des millions de gens. " " Avant de mourir, je veux planter un arbre. " " Avant de mourir, je veux vivre déconnecté. " " Avant de mourir, je veux la tenir dans mes bras encore une fois. " " Avant de mourir, je veux voler au secours de quelqu'un. " " Avant de mourir, je veux être complètement moi-même. "
Cet espace négligé est donc devenu constructif, les espoirs et les rêves des gens m'ont fait rire, m'ont déchirée, et ils m'ont consolée dans mes propres moments difficiles. Il s'agit de savoir que vous n'êtes pas seuls. Il s'agit de comprendre nos voisins d'une façon nouvelle et instructive. Il s'agit de faire de la place à la réflexion et à la contemplation, et de se souvenir de ce qui compte vraiment le plus quand nous grandissons et changeons.
J'ai fait ça l'année dernière et j'ai commencé à recevoir des centaines de messages de gens passionnés qui voulaient faire un mur avec leur communauté, alors mes collègues du Centre administratif et moi avons fait un kit et maintenant des murs ont été réalisés dans les pays du monde, y compris en Afrique du Sud, au Kazakhstan, en Australie, en Argentine et au-delà. Ensemble, nous avons montré comme nos espaces publics peuvent être puissants si on nous donne la possibilité de nous exprimeret de partager plus les uns avec les autres.
Deux des choses les plus précieuses que nous avons sont le temps et nos relations avec les autres. A notre époque où nous avons de plus en plus de distractions, il est plus important que jamais de trouver des façons de garder une perspective et de se souvenir que la vie est brève et tendre. On nous décourage souvent de parler de la mort, ou même d'y penser, mais je me suis rendue compte que se préparer à la mort est une des choses les plus responsabilisantes qu'on puisse faire. Penser à la mort rend votre vie claire.
Nos espaces communs peuvent mieux refléter ce qui nous importe en tant qu'individus et que communauté. Avec plus de moyens de partager nos espoirs, nos craintes et nos histoires, les gens autour de nous peuvent non seulement nous aider à rendre des lieux plus propices, ils peuvent nous aider à mener une vie meilleure. Merci.
Ces dernières années, j'ai testé des façons de partager plus avec mes voisins dans l'espace public, à l'aide d'outils simples tels que des autocollants, des pochoirs et de la craie. Et ces projets proviennent de questions que je me suis posées, par exemple, combien mes voisins paient-ils pour leurs appartements ? (Rires) Comment pouvons-nous prêter et emprunter plus de choses sans frapper aux portes des autres à un mauvais moment ? Comment pouvons-nous partager plus de nos souvenirs de nos bâtiments abandonnés, et acquérir une meilleure compréhension de notre paysage ? Et comment pouvons-nous partager plus de nos espoirs pour nos vitrines vides, pour que nos communautés puissent aujourd'hui refléter nos besoins et nos rêves ?
Je vis à la Nouvelle-Orléans, et j'aime la Nouvelle-Orléans. Mon âme est toujours apaisée par les chênes géants, qui abritent les amants, les ivrognes et les rêveurs depuis des centaines d'années, et je fais confiance à une ville qui fait toujours de la place à la musique. (Rires) J'ai l'impression que chaque fois que quelqu'un éternue, la Nouvelle-Orléans a une parade. (Rires) La ville dispose de la plus belle architecture du monde, mais elle a également parmi les villes avec le plus de propriétés abandonnées en Amérique.
J'habite près de cette maison, et j'ai réfléchi à comment je pouvais en faire un espace plus agréable pour mon quartier, et j'ai aussi pensé à quelque chose qui a changé ma vie pour toujours.
En 2009, j'ai perdu quelqu'un que j'aimais beaucoup. Elle s'appelait Joan, et c'était une mère pour moi, et sa mort a été soudaine et inattendue. Et j'ai beaucoup pensé à la mort, et ça m'a rendue très reconnaissante du temps que j'avais eu et ça m'a éclairé sur les choses qui ont du sens dans ma vie maintenant. Mais je lutte pour maintenir cette perspective dans ma vie quotidienne. J'ai l'impression qu'il est facile d'être pris par le quotidien, et d'oublier ce qui compte vraiment.
Alors, avec l'aide des amis anciens et nouveaux, j'ai transformé le côté de cette maison abandonnée en un tableau noir géant et j'y ai peint au pochoir une phrase dont il faut remplir les blancs : " Avant de mourir, je veux... " Tous ceux qui passent devant peuvent ramasser un morceau de craie, réfléchir à leur vie et partager leurs aspirations personnelles dans l'espace public.
Je ne savais pas quoi attendre de cette expérience, mais le lendemain, le mur était entièrement rempli, et il a continué à se remplir. Et je voudrais partager quelques choses que les gens ont écrit sur ce mur.
" Avant de mourir, je veux être jugé pour piratage. " (Rires) " Avant de mourir, je veux me tenir à cheval sur la ligne de changement de date." " Avant de mourir, je veux chanter pour des millions de gens. " " Avant de mourir, je veux planter un arbre. " " Avant de mourir, je veux vivre déconnecté. " " Avant de mourir, je veux la tenir dans mes bras encore une fois. " " Avant de mourir, je veux voler au secours de quelqu'un. " " Avant de mourir, je veux être complètement moi-même. "
Cet espace négligé est donc devenu constructif, les espoirs et les rêves des gens m'ont fait rire, m'ont déchirée, et ils m'ont consolée dans mes propres moments difficiles. Il s'agit de savoir que vous n'êtes pas seuls. Il s'agit de comprendre nos voisins d'une façon nouvelle et instructive. Il s'agit de faire de la place à la réflexion et à la contemplation, et de se souvenir de ce qui compte vraiment le plus quand nous grandissons et changeons.
J'ai fait ça l'année dernière et j'ai commencé à recevoir des centaines de messages de gens passionnés qui voulaient faire un mur avec leur communauté, alors mes collègues du Centre administratif et moi avons fait un kit et maintenant des murs ont été réalisés dans les pays du monde, y compris en Afrique du Sud, au Kazakhstan, en Australie, en Argentine et au-delà. Ensemble, nous avons montré comme nos espaces publics peuvent être puissants si on nous donne la possibilité de nous exprimeret de partager plus les uns avec les autres.
Deux des choses les plus précieuses que nous avons sont le temps et nos relations avec les autres. A notre époque où nous avons de plus en plus de distractions, il est plus important que jamais de trouver des façons de garder une perspective et de se souvenir que la vie est brève et tendre. On nous décourage souvent de parler de la mort, ou même d'y penser, mais je me suis rendue compte que se préparer à la mort est une des choses les plus responsabilisantes qu'on puisse faire. Penser à la mort rend votre vie claire.
Nos espaces communs peuvent mieux refléter ce qui nous importe en tant qu'individus et que communauté. Avec plus de moyens de partager nos espoirs, nos craintes et nos histoires, les gens autour de nous peuvent non seulement nous aider à rendre des lieux plus propices, ils peuvent nous aider à mener une vie meilleure. Merci.