Face aux tensions, aux incompréhensions, ou aux silences pesants, nous avons tous trois chemins possibles :
- Je suis passif : je ne dis rien, je ravale, je m’efface.
- J’agresse : je prends la parole, mais en blessant, en dominant, en écrasant.
- Ou je m’affirme : avec calme, clarté et respect — pour moi et pour l’autre.
La minute de courage, c’est ce troisième chemin. Celui de l’affirmation sereine. Celui de la méthode DESC, qui nous invite à :
- Décrire la situation, sans jugement,
- Exprimer ce que l’on ressent,
- Spécifier ce dont on a besoin,
- Conclure par une ouverture ou une proposition.
C’est une manière de dire :
- Je ne me couche pas.
- Je ne pique pas.
- Je parle vrai, avec cœur et conscience.
Parce que le courage, ce n’est pas de crier fort, c’est de parler juste : Ni paillasson, ni hérisson… mais à l’unisson.
Et parfois, une seule minute suffit pour cela.
Et parfois, une seule minute suffit pour cela.
Exemple : Comment recadrer calmement un participant qui part en dissgression avec ses voisins avec la méthode DESC.
- Décrire : "Depuis un moment, je remarque que tu échanges régulièrement avec ton voisin pendant les explications."
- Exprimer : "J’ai le sentiment que tu as peut-être du mal à rester connecté avec le contenu, et ça peut créer un climat distrayant pour les autres."
- Spécifier : "Si tu trouves certains passages trop théoriques ou peu clairs, je préfère qu’on en parle ensemble. Ça me permettrait d’ajuster le rythme ou de donner des exemples concrets."
- Conclure : "Tu n’es sûrement pas le seul à ressentir ça, et ton retour peut être utile au groupe. On peut prendre un moment à la pause pour en discuter si tu veux ?"
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