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La transformation des modèles de management
La conception qu'ont les cadres et dirigeants du management est en train de subir une mutation bien réelle. On la perçoit aisément à travers l'observation des pratiques innovantes qui sont en train d'émerger dans certaines organisations avancées comme Favi, Hervé Thermique, Pêcheur.com, Biose, Goretex, Chronoflex, Aneo, Decathlon, Auchan, Kiabi, Airbus, Orangina, Michelin, la Maif, ImaTech, Biose, AxaBanque, la Sécurité Sociale, Haute-Savoie habitat, Biocoop, et bien d'autres...
En consultant Google Trends, loin de s'essouffler, le mouvement des entreprises libérées connait une progression constante qui reste stable sur la durée. Il ne s'agit donc pas d'un simple phénomène de mode comme on pouvait le croire au départ mais bien d'une transformation profonde du modèle d'autorité et des relations de travail qui sont à l'oeuvre dans les organisations.
D'un modèle vertical fondé sur le contrôle et la prescription, on passe à une conception plus démocratique et plus délibérative de l'entreprise. Le modèle n'est pas sans ambiguïté, mais il véhicule à l'évidence d'autres valeurs que celles qui ont inspiré, jusqu'à présent, les postures managériales.
On peut même dire qu'une fracture est en train de s'installer entre ceux qui restent accrochés aux conceptions traditionnelles de l'autorité et ceux qui s'orientent résolument vers un exercice plus respectueux de la dignité des personnes. Si les managers de proximité se prêtent volontiers à ces nouvelles pratiques, leurs dirigeants restent souvent plus distanciés. Ils ont curieusement plus de mal à abandonner les références du passé. Cette fixation porte un nom : la névrose managériale.
Il ne faut pas espérer que ceux-ci s'en libèrent par de simples incantations. C'est en la décrivant de façon la plus précise et la plus concrète possible qu'on peut espérer la dénoncer. Mais, parallèlement, il est important de repérer les nouvelles pratiques mises en oeuvre par les acteurs. Cet exercice de repérage a un rôle utile : celui de faire connaître les nouveaux savoir faire dont les managers ont besoin pour mieux répondre aux attentes de leurs collaborateurs.
En consultant Google Trends, loin de s'essouffler, le mouvement des entreprises libérées connait une progression constante qui reste stable sur la durée. Il ne s'agit donc pas d'un simple phénomène de mode comme on pouvait le croire au départ mais bien d'une transformation profonde du modèle d'autorité et des relations de travail qui sont à l'oeuvre dans les organisations.
D'un modèle vertical fondé sur le contrôle et la prescription, on passe à une conception plus démocratique et plus délibérative de l'entreprise. Le modèle n'est pas sans ambiguïté, mais il véhicule à l'évidence d'autres valeurs que celles qui ont inspiré, jusqu'à présent, les postures managériales.
On peut même dire qu'une fracture est en train de s'installer entre ceux qui restent accrochés aux conceptions traditionnelles de l'autorité et ceux qui s'orientent résolument vers un exercice plus respectueux de la dignité des personnes. Si les managers de proximité se prêtent volontiers à ces nouvelles pratiques, leurs dirigeants restent souvent plus distanciés. Ils ont curieusement plus de mal à abandonner les références du passé. Cette fixation porte un nom : la névrose managériale.
Il ne faut pas espérer que ceux-ci s'en libèrent par de simples incantations. C'est en la décrivant de façon la plus précise et la plus concrète possible qu'on peut espérer la dénoncer. Mais, parallèlement, il est important de repérer les nouvelles pratiques mises en oeuvre par les acteurs. Cet exercice de repérage a un rôle utile : celui de faire connaître les nouveaux savoir faire dont les managers ont besoin pour mieux répondre aux attentes de leurs collaborateurs.
Les tendances "Google Trends" sur le mot clé "Entreprise Libérée" du 1 Janvier 2013 au 1 Juin 2018
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