Souffrance au travail, Troubles musculo squelettiques gestion du stress nous apparaissent de plus en plus comme les symptômes douloureux de la fin d'un paradigme.
Un récent colloque organisé par l'IAE de Lyon et une série d'articles sur l'insouciance, réalisés par des chercheurs de haut niveau, ont récemment attiré notre attention. Apparemment ce sujet peut paraître incongru, voire, presque scandaleux, quand nous apprenons chaque jour que des centaines, quand ce n'est pas des milliers de salariés, sont licenciés.
Isabelle Barth et Renaud Muller, tous deux enseignants chercheurs, nous présentent l'insouciance sous un double aspect. Elle peut-être, à la fois, l'expression d'un repli narcissique et égocentrique et à la fois une fonction indispensable pour permettre un temps de recréation. L'approche de ces chercheurs n'est pas morale. Il ne s'agit pas pour eux de condamner l'insouciance mais au contraire d'en montrer ses aspects problématiques et potentiellement positifs.
En mettant en évidence la fonction bienfaisante de l'insouciance, on prend conscience que sa disparition progressive dans nos organisations sont les premiers signes d'une perte d'efficacité, d'une perte de contact avec le réel. En effet, quand tous les acteurs sont dans l'obligation de rentrer en crispation pour atteindre leurs objectifs, c'est qu'ils sont probablement en train de perdre leur capacité à créer de la valeur ajoutée. D'une certaine façon cette analyse rejoint une autre de nos interrogations sur la place du masochisme, dans le processus de réussite économique d'une entreprise. Cela renvoie à un étrange constat que nous avons fait à travers notre observation attentive des acteurs économiques, c'est que ceux qui réussissaient le mieux à tirer leur épingle du jeu n'étaient jamais ceux qui souffraient le plus. Il existerait donc une insouciance positive qui serait associée au droit et à la capacité de rêver. L'insouciance positive pourrait donc être à la fois le résultat et la cause que nous avons pris la bonne direction. Elle se traduit par une certaine sérénité.
Une sérénité minimale est nécessaire pour penser le futur. Pour être pertinent, celui-ci ne doit pas être une simple réaction " réflexe " aux soucis du moment mais une projection de soi dans le temps. C'est pourquoi, nous proposons une méthode qui a fait ses preuves : " la technique du plan d'action anti-souci ". Cette méthode est peut-être une étape préalable pour mener une réflexion plus stratégique dont Pascal Auregan, Maître de conférences à l'IAE de Caen, estime qu'elle dépend davantage des capacités cognitives personnelles des dirigeants et de leurs ambitions que d'une réaction aux aléas du présent.
Un récent colloque organisé par l'IAE de Lyon et une série d'articles sur l'insouciance, réalisés par des chercheurs de haut niveau, ont récemment attiré notre attention. Apparemment ce sujet peut paraître incongru, voire, presque scandaleux, quand nous apprenons chaque jour que des centaines, quand ce n'est pas des milliers de salariés, sont licenciés.
Isabelle Barth et Renaud Muller, tous deux enseignants chercheurs, nous présentent l'insouciance sous un double aspect. Elle peut-être, à la fois, l'expression d'un repli narcissique et égocentrique et à la fois une fonction indispensable pour permettre un temps de recréation. L'approche de ces chercheurs n'est pas morale. Il ne s'agit pas pour eux de condamner l'insouciance mais au contraire d'en montrer ses aspects problématiques et potentiellement positifs.
En mettant en évidence la fonction bienfaisante de l'insouciance, on prend conscience que sa disparition progressive dans nos organisations sont les premiers signes d'une perte d'efficacité, d'une perte de contact avec le réel. En effet, quand tous les acteurs sont dans l'obligation de rentrer en crispation pour atteindre leurs objectifs, c'est qu'ils sont probablement en train de perdre leur capacité à créer de la valeur ajoutée. D'une certaine façon cette analyse rejoint une autre de nos interrogations sur la place du masochisme, dans le processus de réussite économique d'une entreprise. Cela renvoie à un étrange constat que nous avons fait à travers notre observation attentive des acteurs économiques, c'est que ceux qui réussissaient le mieux à tirer leur épingle du jeu n'étaient jamais ceux qui souffraient le plus. Il existerait donc une insouciance positive qui serait associée au droit et à la capacité de rêver. L'insouciance positive pourrait donc être à la fois le résultat et la cause que nous avons pris la bonne direction. Elle se traduit par une certaine sérénité.
Une sérénité minimale est nécessaire pour penser le futur. Pour être pertinent, celui-ci ne doit pas être une simple réaction " réflexe " aux soucis du moment mais une projection de soi dans le temps. C'est pourquoi, nous proposons une méthode qui a fait ses preuves : " la technique du plan d'action anti-souci ". Cette méthode est peut-être une étape préalable pour mener une réflexion plus stratégique dont Pascal Auregan, Maître de conférences à l'IAE de Caen, estime qu'elle dépend davantage des capacités cognitives personnelles des dirigeants et de leurs ambitions que d'une réaction aux aléas du présent.