La violence au travail est un thème à la mode ; en témoignent les nombreux articles ou colloques qui traitent de ce thème, l'actualité du moment confirme cette tendance :
- grèves interminables.
- suicides au travail ou à cause du travail.
- agressivité dans les relations clients-fournisseurs (cf. Agression mortelle d'une conseillère financière d'une grande banque).
- dépôts de plainte pour harcèlement.
- montée des conflits prudhommaux pour licenciement abusif, etc.
Tout cela indique que la tension est à son comble dans les organisations et dans la société toute entière.
Une violence " sournoise " et insidieuse est en train de s'installer dans les rapports sociaux ordinaires mettant en péril la qualité du lien social. Certains auteurs parlent, à ce sujet, de processus de " déliaison sociale ". Cette violence relationnelle n'est pas fortuite ; elle est sans doute aussi une reproduction de la violence économique à laquelle nos entreprises sont confrontées.
Dans cette situation, les managers doivent être vigilants. Ils peuvent, sans s'en rendre compte, être complices alors que leur rôle consiste au contraire à tenter de la réduire pour rendre le travail supportable.
A travers 3 articles, rédigés en particulier par les professeurs Christian Bourion, Christian Marmuse et Judith Lazar, notre propos est de rendre visible un phénomène qui doit être analysé comme un signe qui a du sens. Si la violence apparaît avec tant d'intensité, c'est peut-être que nous avons perdu le " nord " ; en d'autres termes qu'il faut revoir nos stratégies économiques. Le professeur Christian Marmuse nous invite à ce sujet, à dépasser nos tentatives de différenciation qu'il considère comme un facteur de compétitivité insuffisant dans la mesure où celle-ci se joue uniquement en nous comparant aux concurrents. Il estime que chaque entreprise, pour croître, doit développer sa singularité. Cette hypothèse originale rejoint certains arguments, que nous avons déjà présentés, dans des numéros précédents. C'est un encouragement une fois de plus à oser l'innovation en mobilisant cette ressource, si suspecte : notre imagination.
Nous avons besoin de temps et donc de valeur ajoutée pour qu'une " esthétique " minimale soit possible dans les relations quotidiennes de travail. Lorsque celle-ci se dégrade, c'est qu'il faut sûrement changer de direction. Mais ce n'est pas facile !
- grèves interminables.
- suicides au travail ou à cause du travail.
- agressivité dans les relations clients-fournisseurs (cf. Agression mortelle d'une conseillère financière d'une grande banque).
- dépôts de plainte pour harcèlement.
- montée des conflits prudhommaux pour licenciement abusif, etc.
Tout cela indique que la tension est à son comble dans les organisations et dans la société toute entière.
Une violence " sournoise " et insidieuse est en train de s'installer dans les rapports sociaux ordinaires mettant en péril la qualité du lien social. Certains auteurs parlent, à ce sujet, de processus de " déliaison sociale ". Cette violence relationnelle n'est pas fortuite ; elle est sans doute aussi une reproduction de la violence économique à laquelle nos entreprises sont confrontées.
Dans cette situation, les managers doivent être vigilants. Ils peuvent, sans s'en rendre compte, être complices alors que leur rôle consiste au contraire à tenter de la réduire pour rendre le travail supportable.
A travers 3 articles, rédigés en particulier par les professeurs Christian Bourion, Christian Marmuse et Judith Lazar, notre propos est de rendre visible un phénomène qui doit être analysé comme un signe qui a du sens. Si la violence apparaît avec tant d'intensité, c'est peut-être que nous avons perdu le " nord " ; en d'autres termes qu'il faut revoir nos stratégies économiques. Le professeur Christian Marmuse nous invite à ce sujet, à dépasser nos tentatives de différenciation qu'il considère comme un facteur de compétitivité insuffisant dans la mesure où celle-ci se joue uniquement en nous comparant aux concurrents. Il estime que chaque entreprise, pour croître, doit développer sa singularité. Cette hypothèse originale rejoint certains arguments, que nous avons déjà présentés, dans des numéros précédents. C'est un encouragement une fois de plus à oser l'innovation en mobilisant cette ressource, si suspecte : notre imagination.
Nous avons besoin de temps et donc de valeur ajoutée pour qu'une " esthétique " minimale soit possible dans les relations quotidiennes de travail. Lorsque celle-ci se dégrade, c'est qu'il faut sûrement changer de direction. Mais ce n'est pas facile !