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Tata mobile : la voiture la moins cher du monde
Dehli vole la vedette à Detroit en matière d’auto- mobile. La révolution annoncée par le groupe indien Tata, a eu lieu en janvier dernier. La voiture la moins chère du monde a été présentée devant plus de 1 200 journalistes du monde entier. La version de base de la Tata Nano sera vendue en Inde aux alentours de 1 700 euros, - le prix d’une petite moto de 125 cm3 - à partir de septembre 2008. Tata brise un tabou, en faisant tomber l’automobile, le produit de « grande consommation », dans l’escarcelle du super low-cost.
En dévoilant la Tata Nano, le constructeur indien s’attaque à une catégorie de consommateurs, aux revenus très faibles… plusieurs millions, voire des dizaines de millions de conducteurs en puissance. Choix de ligne basique, suppression des options les plus élémentaires – climatisation, vitres électriques, fermeture centralisée – réévaluation de chaque pièce automobile pour aboutir à un prix défiant toute concurrence… un défi technique relevé par le président du conglomérat, Ratan Tata. Déjà baptisée « People Car », - la voiture du peuple -, la Nano, en hissant Tata dans le club des grands du secteur automobile, fait la fierté de la nation indienne. Mais comment concilier la consommation de masse et la lutte contre le réchauffement climatique ? Les millions de Nano qui s’apprêtent à déferler sur les routes d’Inde et d’ailleurs risquent de poser des problèmes environnementaux tout aussi énormes par une augmentation significative des émissions de gaz carbonique et d’autres agents polluants. Un reportage de 12 ' sur Arte Les salariés chinois en colère
Trois lieux, trois histoires, trois illustrations de la violence sociale qui se développe en Chine.
Xialei, tout d’abord, dans le Guangxi. Des usines de manganèse qui dévorent la montagne, et qui gangrènent cette petite ville. Maladies, désolation, dévastation : quand les habitants refusent qu’une nouvelle unité polluante soit installée au cœur du village, le pouvoir local envoie sa police … L’usine aujourd’hui est bientôt terminée, le village se tait, mais la rage est là. Le village de Sheng You, dans le Hebei, ensuite. Une affaire emblématique des expropriations de terre, en Chine… Une usine qui veut s’agrandir, des entrepreneurs qui proposent une indemnisation aux responsables politiques locaux, qui l’empochent et ne redistribuent qu’un infime pourcentage aux paysans chassés… Le tout sur un fond légaliste : en Chine, pays communiste, il n’y a pas de propriété privée de la terre. C’est un simple droit d’usage, qui ne vaut pas bien cher… Pour chasser les paysans qui occupaient leurs terres, les politiciens locaux ont fait appel à des nervis. Six morts, 185 blessés en Juin 2005. Pékin, enfin une histoire qui se répète à l’infini, depuis qu’une folle spéculation s’est abattue sur la ville, aidée par le pouvoir central qui veut offrir aux futurs visiteurs des jeux l’alignement impeccable de tours sans âme. Une expropriation, un homme qui relève la tête, qui fait signer des pétitions, qui demande l’autorisation de manifester : quatre ans de prison, sa maison a depuis été rasée. Il y a beaucoup d’autres histoires comme celles-là en Chine. Des vieux académiciens de Pékin tabassés par la police, parce qu’ils osent protester contre la construction d’une usine dangereuse dans la cours de leur immeuble… Des ouvriers ravageant un chantier, parce qu’ils ne sont pas payés… Des villageois détruisant le siége du parti, après qu’une grosse berline noire ait écrasé un enfant, sans même s’arrêter… Bien peu ont pu être filmées, censure oblige… Avec les trois histoires de ce reportage, il sera difficile aux autorités chinoises de dire que tout va bien dans le meilleur des mondes … Un document à visualiser sur Arte Renault va s'associer avec l'indien Bajaj Auto et s'oriente sur le segment Ultra Low Cost (ULC)
Pour fabriquer une voiture à 2500 dollars qui sera distribue en 2011 d'abord en Indes puis en Europe Sur les Echos
"Loin d'être un phénomène de mode, le très bas coût devient un élément important dans la segmentation des marchés et donc une composante de la stratégie des marques occidentales d'automobiles. Ce qui exige qu'elles s'associent avec le constructeur d'un pays émergent. Pour le reste, ce type de produit véhicule les mêmes valeurs de statut ou de plaisir que toute autre automobile dans un pays développé. Si ce n'est qu'il permet à beaucoup plus de consommateurs de devenir pour la première fois propriétaire." En savoir plus sur la stratégie Renault |
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