Nous sommes à la fin d'un modèle économique !
L'actualité nous confirme que nous sommes à la fin d'un modèle économique que nous nous sommes obstinés à cultiver. Il aura fallu la crise financière, de ces dernières semaines, et bientôt la récession économique qui s'annonce, pour commencer à envisager d'en sortir. Les pays d'Europe du Nord nous montrent l'exemple :
- Ils créent plus de richesse par habitant.
- Ils paient mieux leurs salariés : 48307 Euros au Danemark contre 35416 Euros en France.
- Leur taux de chômage est plus faible : 2,9% de la population active aux Pays Bas contre 7,8 et bientôt plus de 8% en France.
- Le taux d'emploi des travailleurs âgés (55 ans - 64 ans) est plus élevé : 69.6 % en Suède contre 38,1% en France.
- Le pourcentage de la population active ayant participé à une action de formation dans l'année est plus élevé : 29,2% au Danemark contre 7,5% en France.
- Leur balance commerciale est largement excédentaire malgré le prix élevé de l'Euro.
Pourtant, globalement, le coût du travail est sensiblement le même ou même plus élevé : 46,4% en Suède contre 42,1% en France. Et ils s'en sortent ? Alors comment font-ils donc ? Ce qui est certain, c'est qu'ils ne travaillent pas plus ! La productivité horaire des salariés français est une des plus élevée du monde.
Leur stratégie de développement repose visiblement sur d'autres bases :
- Ils créent plus de valeur ajoutée en développant des stratégies " hors prix " axées sur la " valeur client " (ex : Porsche " Nos actionnaires vont pleurer de joie... ").
- Leur balance commerciale est excédentaire, grâce à une exportation sélective reposant sur les mêmes principes qu'évoqués plus haut,
- Ils font preuve d'une plus grande efficacité collective en investissant sur l'intelligence de l'organisation du travail.
- Ils créent plus de richesse par habitant.
- Ils paient mieux leurs salariés : 48307 Euros au Danemark contre 35416 Euros en France.
- Leur taux de chômage est plus faible : 2,9% de la population active aux Pays Bas contre 7,8 et bientôt plus de 8% en France.
- Le taux d'emploi des travailleurs âgés (55 ans - 64 ans) est plus élevé : 69.6 % en Suède contre 38,1% en France.
- Le pourcentage de la population active ayant participé à une action de formation dans l'année est plus élevé : 29,2% au Danemark contre 7,5% en France.
- Leur balance commerciale est largement excédentaire malgré le prix élevé de l'Euro.
Pourtant, globalement, le coût du travail est sensiblement le même ou même plus élevé : 46,4% en Suède contre 42,1% en France. Et ils s'en sortent ? Alors comment font-ils donc ? Ce qui est certain, c'est qu'ils ne travaillent pas plus ! La productivité horaire des salariés français est une des plus élevée du monde.
Leur stratégie de développement repose visiblement sur d'autres bases :
- Ils créent plus de valeur ajoutée en développant des stratégies " hors prix " axées sur la " valeur client " (ex : Porsche " Nos actionnaires vont pleurer de joie... ").
- Leur balance commerciale est excédentaire, grâce à une exportation sélective reposant sur les mêmes principes qu'évoqués plus haut,
- Ils font preuve d'une plus grande efficacité collective en investissant sur l'intelligence de l'organisation du travail.
Dans ce numéro, quelques pistes pratiques pour évoluer dans cette direction :
1. En privilégiant certaines conceptions stratégiques et organisationnelles, nous avons hypertrophié certaines fonctions cognitives, au détriment d'autres, dont nous aurions vraiment besoin aujourd'hui. Si nous acceptons ce constat, il est possible de réveiller de nouvelles ressources avec les techniques " heuristiques ". Il suffit de les appliquer au quotidien.
2. Une organisation " névrotique " crée de la souffrance chez les salariés. On peut s'appuyer sur la démarche systémique pour la comprendre et la résoudre.
3. La qualité de service aux clients ne dépend pas seulement des incantations des marketeurs. Elle relève d'une approche managériale spécifique, qui passe aussi, par une conception systémique.
4. La subjectivité des acteurs, a été pendant longtemps jugée comme sans intérêt. Nous vous proposons, au contraire, de la considérer comme une des meilleures sources d'informations sur votre entreprise, loin devant les tableaux de bords comptables dont dispose l'entreprise. Ce que ressentent les acteurs, est un véritable baromètre de la pertinence des décisions stratégiques. Si les salariés souffrent, c'est que, tout simplement, nous nous trompons de direction.
Les articles 2.14 et 3.14 ont été traités sous la forme de 2 études de cas bien réels. Les solutions et les concepts théoriques qui ont été mis en oeuvre sont réservés à nos abonnés payants que nous remercions vivement pour leur soutien.
1. En privilégiant certaines conceptions stratégiques et organisationnelles, nous avons hypertrophié certaines fonctions cognitives, au détriment d'autres, dont nous aurions vraiment besoin aujourd'hui. Si nous acceptons ce constat, il est possible de réveiller de nouvelles ressources avec les techniques " heuristiques ". Il suffit de les appliquer au quotidien.
2. Une organisation " névrotique " crée de la souffrance chez les salariés. On peut s'appuyer sur la démarche systémique pour la comprendre et la résoudre.
3. La qualité de service aux clients ne dépend pas seulement des incantations des marketeurs. Elle relève d'une approche managériale spécifique, qui passe aussi, par une conception systémique.
4. La subjectivité des acteurs, a été pendant longtemps jugée comme sans intérêt. Nous vous proposons, au contraire, de la considérer comme une des meilleures sources d'informations sur votre entreprise, loin devant les tableaux de bords comptables dont dispose l'entreprise. Ce que ressentent les acteurs, est un véritable baromètre de la pertinence des décisions stratégiques. Si les salariés souffrent, c'est que, tout simplement, nous nous trompons de direction.
Les articles 2.14 et 3.14 ont été traités sous la forme de 2 études de cas bien réels. Les solutions et les concepts théoriques qui ont été mis en oeuvre sont réservés à nos abonnés payants que nous remercions vivement pour leur soutien.